1. Isabelle


    Datte: 09/06/2019, Catégories: fsoumise, hdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme rasage, Oral fsodo, init, fantastiqu, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe

    ... pas vouloir regarder ailleurs. Son regard perçant finit par la mettre mal à l’aise et elle baissa les yeux.
    
    — Tu viens de loin ?
    — Arriville, mon seigneur et maître, dit Isabelle.
    — Tu es venue à pied ?
    — Oui, mon seigneur et maître, répondit Isabelle.
    — Tu sais pour qui est cet argent ? demanda soudain le noble.
    — Pour les femmes pures, mon seigneur et maître, dit Isabelle, peu sûre d’avoir bien saisi la question.
    — Pure et méritante, répliqua-t-il. Tu sais ce que signifie ce mot : méritante ?
    — Euh… non, mon seigneur et maître, répondit Isabelle, soudain incapable de réfléchir.
    — Cela signifie : qui le mérite. Qu’as-tu fait pour mériter cet argent ?
    
    Isabelle avala difficilement sa salive. Elle n’avait du tout fait attention à cela dans le message du héraut. Il fallait qu’elle mérite cet argent ? Elle se sentit perdue, prise au piège. Elle leva un regard vers cet homme qui la fixait toujours dans les yeux, attendant visiblement sa réponse. Elle baissa la tête et souffla d’une voix misérable :
    
    — Rien, mon seigneur et maître.
    — Et tu crois que je donne de l’argent à des gens qui ne le méritent pas ? Mais alors, tout le monde y aurait droit, y compris ceux qui ne font rien et alors ce serait injuste pour ceux qui travaillent dur pour le gagner ! Tu ne crois pas ?
    — Si, bien sûr, mon seigneur et maître.
    
    Isabelle se sentit bête, comme une enfant rabrouée. Elle avait fait tout cela pour rien. Évidemment qu’elle n’allait pas recevoir dix pièces d’or juste ...
    ... pour ses beaux yeux. C’était idiot de penser cela et très égoïste. C’était effectivement très injuste envers ceux qui méritaient réellement cet argent. Il ne suffisait pas de faire quelques kilomètres à pied pour mériter une telle somme. Isabelle se sentit de plus en plus mal dans ce silence pesant que le noble ne semblait pas vouloir rompre.
    
    — Désirez-vous que je parte, mon seigneur et maître ? finit par demander Isabelle d’une petite voix désespérée.
    — Si tu veux partir, tu es libre. Personne ne t’a forcée à venir ici, que je sache. Simplement, il me semblait que tu voulais le contenu de cette bourse…
    
    Isabelle leva les yeux sur le noble, ne comprenant plus.
    
    — Mais ? Je…
    
    Le noble sourit devant son regard interloqué et souffla :
    
    — Tu veux cet argent, oui ou non ?
    — Oui, bien sûr, seigneur.
    — Mon seigneur et maître ! la reprit-il d’une voix froide.
    — Pardon, mon seigneur et maître. Oui, je veux cet argent, mon seigneur et maître.
    
    Isabelle parlait vite, perdue, ne comprenant plus rien. Ses pensées défilaient à toute vitesse. Elle serrait ses bras contre son corps. Sa nudité ne lui importait plus devant cet homme qui semblait ne pas s’y intéresser le moins du monde. Elle se sentait idiote devant ce noble qui lui faisait la morale.
    
    — Hé bien, en ce cas, il va falloir le mériter ! s’exclama-t-il.
    
    Isabelle fut déstabilisée par le silence qui suivit. En levant les yeux vers lui, elle constata qu’il semblait attendre quelque chose d’elle. Difficilement, elle ...
«12...789...31»