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Isabelle
Datte: 09/06/2019, Catégories: fsoumise, hdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme rasage, Oral fsodo, init, fantastiqu, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... S’il y a bien une chose que notre seigneur et maître a correctement fait, c’est son rôle de protecteur. Les routes sont sûres. Tu ne risques rien. Allez, Isabelle, plus tu perds du temps, et plus on risque de voir changer l’avis de notre seigneur et maître. Dépêche-toi ! Ne laisse pas passer une telle chance ! Isabelle baissa les yeux et fronça les sourcils. Yvan n’avait pas tort. Elle hocha la tête, embrassa ses frères puis son père et partit pour la ferme en courant. En quelques minutes, elle réunit le matériel utile et partit pour le château. La ville entourant le château était immense. Isabelle se sentit moins en sécurité dans ces rues que dans les routes, finalement parfaitement sécurisées, qu’elles avaient empruntées pour venir. Elle remonta la rue principale pour arriver devant l’arche s’ouvrant sur le château. Une dizaine de gardes surveillait ce point de passage. Isabelle s’approcha timidement. Un garde se tourna vers elle, la détaillant des pieds à la tête. C’était une jeune femme comme il en voyait des dizaines tous les jours. Une pauvre paysanne vêtue d’une robe taille unique en chanvre gris serrée à la taille par un simple cordon. Elle portait des sabots et une coiffe dissimulait à moitié une chevelure brune mal peignée et sale. La jeune femme puait le cheval et la saleté. Le garde n’aurait pas approché cette femme pour tout l’or du monde. Peut-être qu’elle aurait été belle une fois lavée, mais pour le moment, elle était totalement repoussante. — ...
... Bonjour, sergent, dit Isabelle d’une petite voix en s’avançant. Pour elle, tous les soldats étaient des sergents. Le capitaine ne s’offusqua pas de cette erreur à laquelle il était plus qu’habitué. — Que désirez-vous ? demanda-t-il d’une voix froide en essayant de respirer le moins possible, car elle empestait vraiment. — Je viens pour l’argent promis par notre bon seigneur et maître pour les jeunes femmes sous la bénédiction de Primel. Le capitaine soupira. C’était la cinquième depuis l’aube. Il en défilait tous les jours. Il lui fit signe de passer. Isabelle passa sous l’arche, le ventre noué par la peur. Elle ignorait quoi faire et encore moins où se rendre. Elle avait réussi à faire le trajet en seulement treize jours. Elle était éreintée. Elle était sale. Elle sentait le crottin de cheval dans lequel elle avait marché plus d’une fois pendant son long trajet. Elle ne voulait qu’une chose : qu’on lui donne son argent et vite rentrer chez elle. Elle ne se sentait pas à l’aise dans cet environnement si différent du sien. Elle monta les marches et un garde lui désigna l’endroit où elle devait se rendre. Ses sabots résonnèrent sur les pierres du hall d’entrée. On la dirigea vers un escalier qu’elle dut descendre. Elle arriva alors dans un couloir. Deux hommes bavardaient gaiement tandis qu’un jeune page attendait, s’ennuyant visiblement. Lorsqu’ils la virent arriver, ils la détaillèrent, leur regard se faisant aussi dégoûté que celui du capitaine à l’entrée et l’un d’eux ...