1. Isabelle


    Datte: 09/06/2019, Catégories: fsoumise, hdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme rasage, Oral fsodo, init, fantastiqu, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe

    Isabelle se tenait devant l’estrade. Le héraut venait d’arriver et de s’annoncer avec son tambour. Il tenait dans sa main un rouleau de parchemin que bientôt, il lirait à la population paysanne amassée devant lui. Isabelle regarda autour d’elle et fit un signe de la main en voyant apparaître le chapeau de paille de son père. Il s’approcha rapidement, escorté de ses deux fils. Il avait les traits tirés de l’agriculteur qui a vu sa dernière récolte aux trois quarts dévorés par des insectes. Quelle nouvelle allait leur apporter ce crieur public ? De nouveaux impôts ? Une nouvelle taxe ? Pire : une nouvelle guerre ? Isabelle lança un sourire rassurant à son père, mais le visage de cet homme fatigué par la vie ne changea pas. Doucement, le village dans son ensemble arriva et se plaça sur la place principale. Des enfants étaient montés sur des barrières et d’autres même sur les toits des plus basses chaumières. Il y avait peu d’animation dans le taudis alors un héraut suscitait toutes les attentions, quelque fut la nouvelle apportée. Le crieur cessa de jouer de son tambour et la foule se tut en même temps que le grondement. Le messager déroula un grand parchemin, prit une grande inspiration, puis lut :
    
    — Notre seigneur et maître a choisi cette année d’honorer la déesse Primel. À la gloire de la virginité, il a décidé d’offrir à toutes les jeunes femmes pures et méritantes du royaume un grand cadeau. Toutes celles, de plus de seize ans encore sous la bénédiction de Primel, qui ...
    ... viendront en son palais et se présenteront devant lui, repartiront avec une bourse contenant dix pièces d’or.
    
    Les villageois avalèrent difficilement leur salive. Dix pièces d’or ? Trois années entières de récoltes n’auraient pu offrir une telle somme ! Ce village valait bien moins que cela. Dix pièces d’or contre la simple venue d’une jeune femme ? Isabelle sentit le regard de son père et de ses frères peser sur elle.
    
    — Isabelle ! Tu y vas ! s’exclama son père.
    — Mais, père, le château est à deux semaines d’ici ! répliqua Isabelle. Je n’ai pas ce qu’il faut pour un tel voyage !
    — Tu l’auras en revenant ! Dix pièces d’or valent bien quelques jours de marche ! Allons, ma fille, ne fais pas l’enfant ! Tu as dix-huit ans et pas encore mariée. C’est une chance inespérée qui ne se reproduira pas. C’est maintenant ou jamais. Va prendre tes affaires et pars maintenant.
    — Seule ? s’écria Isabelle.
    — Évidemment ! répliqua le père. J’ai besoin de tes frères pour la récolte.
    — Mais qu’importe, puisque nous reviendrons avec dix pièces d’or ! lança Isabelle.
    — Isabelle, intervint Yvan, le frère aîné de la jeune femme, père a raison. Nous ne pouvons pas venir avec toi ; imagine qu’en arrivant, tu ne trouves rien. Ça ne sera pas la première fois que notre seigneur nous aura menti. Si ça se trouve, il aura changé d’avis d’ici là. Si nous ne restons pas, nous perdrons le peu de récolte qu’il nous reste et nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer. Sois courageuse et vas-y seule. ...
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