La putain
Datte: 07/06/2019,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
amourpass,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... dire, nous sortons dans la rue et j’entraîne ma compagne.
— J’habite à deux pas, lui dis-je.
Mon appart est effectivement très proche, mais il nous faudra de longues minutes pour atteindre mon immeuble. Nous courons certes, mais stoppons tous les quinze mètres pour nous étourdir de baisers, nous câliner. Nous avons si faim l’un de l’autre ! Et peu importe la pluie !
— Dis donc vous deux, tu ferais mieux de rentrer chez toi ! Philipp, tu prendre l’petite et tu vas le glisser sous le couette ! Vous sera mieux que sous le pluie !
Si Steph est surprise par cette interpellation étrange, moi je souris et me retourne :
— Vous avez raison madame Betty ! Bonne soirée à vous !
— Hum, meilleur pour vous je crois !
J’entraîne ma chérie en lui glissant :
— C’est ma voisine – une adorable vieille british.
Arrivés à destination, nous reste encore un marathon à parcourir jusqu’à ma chambre, course d’embûches où nous débarrassons fébrilement de presque tous nos vêtements qui alors parsèment les interminables deux mètres soixante-trois du couloir.
Sur la page blanche du lit, nous voulons écrire notre passion. Étreintes fulgurantes, baisers passionnés, caresses affolées, nous prenons le temps de nous découvrir. Nos sous-vêtements, derniers remparts de nos pudeurs, ultimes barrières à l’explosion de notre désir, attendront pour voler que nos peaux se soient amadouées, reconnues, apprivoisées. Nous nous serrons l’un contre l’autre, nous pressons aussi fort que ...
... possible comme à vouloir pénétrer, envahir, submerger le corps de l’autre. Nous savourons cette fusion des chairs impatientes.
Ma bouche finit par oublier les lèvres brûlantes de ma douce timide, glisse dans son cou, aborde le satin doré de sa gorge. Les fines dentelles noires du soutien-gorge reculent, découvrant peu à peu l’opalescence d’un sein dont je devine le téton érigé sous les dentelles ajourées. J’ai compris que Steph ne prendra aucune initiative, me laissera le contrôle, ne fera aucun geste pour m’encourager, ni me refréner. Je comprends sa réserve, sa prudence : elle sera sage ! Offerte, mais sage. Pure ! Je suis ému et heureux de la sentir se tendre, réagir à mes caresses, haleter sous les circonvolutions de mes doigts horripilants sur sa peau dorée. Chaque fois que mon regard plonge dans le sien, j’y lis son impatience apeurée. Elle est petite fille effrayée, impatiente et offerte.
Je défais l’agrafe coquine entre les bonnets qui, libérés, s’écartent et dénudent les petits monts laiteux, préservant quelques instants encore leurs sommets turgides. Doucement, je repousse un des triangles de soie noire, le laisse s’accrocher au sombre pic dressé avant de le repousser complètement. L’aréole est si contractée qu’elle a disparu pour se fondre en un insolent fanfaron qui me nargue et appelle mes caresses et ma bouche.
Ma langue vient aborder doucement l’irrésistible fraise, le premier contact, léger, fait sursauter sa belle propriétaire. Sur sa peau hérissée, je lis ...