La putain
Datte: 07/06/2019,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
amourpass,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... en braille les séismes qui la parcourent, les ondes délicieuses qui la transportent. Ma bouche, gourmande désormais, joue du téton dressé, s’amuse de sa fermeté, en jauge la résistance, s’extasie de sa surface grumeleuse. Ma main gauche, exploratrice charitable, est partie en mission humanitaire sur l’autre sein : il ne s’agirait pas d’en faire un laissé-pour-compte !
Sous cette avalanche de caresses et suçons, Stéphanie ondule, se tend, s’effondre avant que de nouveau propulser ses seins pour subir de nouveaux assauts de ma langue. Dans mon dos, ses mains s’affolent, plantent des ongles douloureusement expressifs dans ma peau.
Pour échapper à ces sévices délicieux, laissant à mes mains le soin d’entretenir le feu dans les seins raidis, ma bouche abandonne les mandarines pour continuer le voyage du tendre. Friponne, elle lèche le ventre plat, s’insinue dans le nombril, dégringole jusqu’à l’orée d’une petite forêt bouclée dont quelques arpents se sont échappés des dentelles d’une fine culotte.
Je devrais prendre mon temps, deviner dans les ajours de la broderie le dessin délicat de l’autel velu, me saouler des fragrances enivrantes du sacré bénitier, mais mon impatience s’est faite douloureuse. Je fais glisser l’encombrante culotte et découvre, émerveillé comme un gamin innocent, le sombre triangle frisotté qui surplombe les berges dodues du ravin scintillant d’un miellat doucereux.
Délicatement, ma langue dardée va explorer ces berges rosées à peine parsemées de ...
... duvet, aller et venir, monter et descendre sur la ligne de crête avant d’effleurer les replis délicats des petites lèvres ennoyées. Je les gobe ces petites lèvres crénelées, bois à la fontaine avant, insidieux manipulateur, de venir agacer l’étonnant bourgeon dressé dans le haut de la fente, l’impudique farfadet qui darde sa perle irisée. La réaction de ma consentante victime est à la hauteur de mon attente : ses doigts, perdus dans ma chevelure, se crispent et appuient sur ma tête, me plaque sur son con ruisselant. Stéphanie se cabre, tressaute, se tord et ondule. Elle crie, gémit, pleure et rit, emportée par la vague assassine de son plaisir. Peu lui importe à cet instant que je me noie en elle, que je m’étouffe dans ses soubresauts erratiques, dans les flots de son miel, elle prend le plaisir que je lui offre avec tant de bonheur. Je participe à ce séisme dont je suis le fier déclencheur, en goûte la force, en savoure l’exquise puissance.
L’étau des mains sur ma tête se desserre peu à peu, j’émerge et te trouve dévastée, embrumée, ensuquée dans un bonheur dont tes yeux embués témoignent. Tu m’attrapes aux épaules, me hisses vers ta bouche. Tes baisers, doux et légers, me comblent. D’incompréhensibles syllabes s’échappent de ta bouche, comme si tu voulais parler, mais refusais en même temps que des paroles définitives ne franchissent tes lèvres. Je te sens torturée, comprends combien tu es empêtrée de ce que tu es, coincée ton statut misérable, paria bâillonnée, interdite ...