La putain
Datte: 07/06/2019,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
amourpass,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... pareil ? bon !), mais bien, vraiment bien, la meuf. Juste, un peutrop, c’est tout. Habillée très court. Notez que je n’ai pas dittrop, j’ai dittrès ! Ajoutez un décolleté ravageur et pas de soutif sous le lycra diaphane. Bref, vous l’aurez compris, la demoiselle est une pute. Non, stop, calmos, ce n’est pas un jugement de valeur, juste un constat : c’est une pro, une péripathétique-chienne de garde.
On discute. Sympa, la meuf. Et pas con, même pas vulgaire. Nono, derrière sa tireuse, ne dit rien :a priori, il la connaît, et visiblement, il l’aime bien, Rebecca. Et Marguerite aussi visiblement l’a à la bonne. On discute. Longtemps ; les p’tits vieux commencent à monter les chaises sur les tables.
On a quitté le bar pour une table dans un coin.
Comment c’est arrivé, je ne sais plus, mais le fait est qu’on parle… d’art ! Elle me raconte« Le Cri » de Munch, son émotion la première fois qu’elle a vu une repro de la toile, et sa passion pour les impressionnistes. « Moi, je préfère les pré-impressionnistes comme Turner », je dis. Pas pour me faire mousser, mais parce que c’est vrai. Point. Voilà. Je n’ai aucune raison de vouloir l’impressionner et surtout, surtout, j’ai pas envie de lui mentir. Pourquoi ? Je-sais-pas !
On parle, on parle, Marguerite a fini de passer le balai, Nono ferme le rideau de fer.
— Vous monterez vos chaises et vous éteindrez en partant, qu’il dit à Rebecca en lui collant une bise sur le front. Tu fermeras bien, d’accord ?
Rebecca ...
... m’explique :
— On passera par derrière, j’ai la clé.
Oh-oh !
Seuls, on continue à discuter, à rigoler, et un peu à spleener… Cool. Longtemps.
Au moment de partir, Rebecca me dit :
— Si tu veux, on va chez moi ?
Et tout de suite, elle ajoute :
— Cadeau !
Embarrassé (je ne veux pas lui faire de peine, allez savoir pourquoi !), je réponds :
— Non, t’es gentille et très mignonne, mais non,… merci.
Elle n’insiste pas, petit sourire tristounet. Sur le trottoir, on se fait les bises
— Salut ! À une prochaine fois… c’était chouette !
On part dans des directions opposées, mais je me retourne pour zieuter son joli petit cul…
Le surlendemain, re-cinoche, mais le film est nul, enfin, il ne me plaît pas et… et à 10 h 20, je suis au bar. Nono ne fait aucune allusion, mais Marguerite, c’est une première, est venue me faire la bise quand je suis entré. À croire que je fais partie de la famille désormais ! Je me descends deux Fischer et Nono me glisse :
— Maintenant, tu rentres mon grand, perds pas ton temps ce soir, mais… à demain.
Trop cool pépère !
Dans le mois qui a suivi, on s’est vu sept ou huit fois Rebecca et moi. C’est pas beaucoup ? Oubliez pas quand même, elle est censée bosser de nuit ! À chaque fois qu’on se voit, on parle, on se raconte, on se fait des confidences, on partage des émotions, nos envies, nos espoirs. On a toujours quelque chose à se raconter.
Elle ne m’a plus jamais proposé de la raccompagner chez elle. Juste, la deuxième ...