La putain
Datte: 07/06/2019,
Catégories:
fh,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
amourpass,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... juste que je lui ai dit « Putain, t’es… trop bonne… » ou je sais plus quoi d’ailleurs. Elle n’a pas réagi, du tout, elle ne s’est pas vexée, mais moi, j’étais… gêné ! Mais j’avais dit ça comme je l’ai déjà dit à d’autres petites amies… Sans le penser !
— OK ! Et à part ça, il y a autre chose ?
— Euh non, pas vraiment, mais c’est juste que, si un jour, je lui demande un truc… un peu… enfin, vous voyez, je ne voudrais pas qu’elle pense que j’ose lui demander çà parce qu’elle a été… pute !
Betty se recule, s’adosse confortablement dans son fauteuil :
— Bien ! Voilà justement pourquoi je t’ai raconté mon histoire ! Pour que tu comprennes que vous serez un couple comme un autre, tant que vous vous aimerez ! Et vous baiserez comme les autres ! Sir Edward était un gentleman, mais il était aussi un peu un obsédé ! À soixante-sept ans encore, jusqu’à la veille de son infarctus, je peux te dire qu’il continuait à me sauter deux à trois fois par semaine. Et plutôt bien ! Il ne fallait pas lui en promettre ! D’une manière générale, Edward était très tendre et romantique, mais parfois, dans le feu de l’action, il s’emballait un peu, il me demandait de faire la pute, d’être sa petite putain, une salope qui écarte les cuisses ou se fait mettre par-derrière ! Et quand on s’amusait avec Margaret, je te promets que ça pouvait être gratiné ! Mais Edward me traitait de putain, moi, comme il aurait traité une autre femme de la même façon ! Et il le pouvait : il m’aimait ! ...
... Vraiment, sincèrement ! Alors oui, parfois, souvent même, j’étais sa pute ! Sans complexe, sans me poser des questions, parce que je l’aimais, parce qu’il m’aimait et parce qu’on adorait la baise ! Et pour vous, ce sera pareil : baisez, envoyez-vous en l’air autant que vous voulez, amusez-vous ! Vous êtes jeunes ! Et que tu l’appelles Stéphanie, ma chérie, ma petite pute, salope ou putain, ça n’y changera rien. Vous vous aimez !
Elle me laisse digérer son sermon, si on peut appeler ça comme ça ! Gonflée quand même, mémère, pas froid aux yeux, et pas la langue dans la poche ! Dans le genre direct et sans fard, elle se posa là !
— Moi, ce que je te demande juste, c’est d’être gentil avec elle. Elle le mérite ! Et je peux te dire que je t’ai à l’œil, mon gars ! Rends-la heureuse, c’est tout ce qu’on te demande. Sinon, gare à Mamy Betty et à Marguerite. Et à Nono aussi ! On est peut-être des vieux schnocks, mais fais-nous confiance pour te remonter les bretelles s’il le faut !
Je suis un peu scotché par tout ça ! En même temps, il me vient une énorme tendresse pour cette incroyable Lady putain ! Je me lève et m’en viens lui coller un énorme bisou sur la joue, je la serre fort contre moi :
— Merci Betty !
La vieille dame se détache de moi, surprise par cet élan de tendresse. Elle me repousse gentiment :
— Bon hey, tu te calmes, gamin !
Et reprenant son vrai-faux accent british :
— Maintenant, tu rentres à ta maison et tu prépares une bon repas à ton chérie ...