Du vertige aux vertiges
Datte: 20/03/2019,
Catégories:
f,
fh,
couple,
avion,
amour,
volupté,
ecriv_c,
Auteur: Fanny et Philippe, Source: Revebebe
... avait pu penser de moi.
En même temps, l’envie de me caresser se fait pressante. Emplie d’envies diffuses, les yeux ensommeillés, je suis détendue et étendue, un bras posé négligemment le long du corps et une autre main sur le ventre. Puis, instinctivement, ma main se dirige entre mes cuisses. Seule, je m’occupe assez peu de moi et ma main, la droite, va "à l’essentiel". Ainsi mes doigts s’insèrent dans la fente humide, entrouverte par mes jambes écartées. Le petit bouton à plaisirs, parfois capricieux, est offert à mes doigts de façon indécente. Le majeur commence à le masser d’un mouvement circulaire, parfois longitudinal, parfois de façon plus profonde, alors presque aspiré à l’intérieur. Mon bassin ondule pour aller au-devant de mes doigts. Je commence à ressentir ces délicieux picotements propres au plaisir intime. Encore quelques petits tours et je serai au large. Je ne me retiens pas. J’aime aussi le moment où je reprends mon souffle, après, et m’endormir "apaisée"… sauf que la trajectoire du plaisir est détournée par un énorme vacarme venant de l’extérieur ! Me lever ou pas. That is the question !
Je me lève, inquiète, enfile un tee-shirt et me retrouve dans le couloir avec les autres stagiaires, dont Adrien bien sûr, alerté par le même bruit. Manifestement, ce n’était pas grand chose. Nous sommes invités à rejoindre nos lits. Je regarde intensément Adrien qui me dévisage, mais sagement, comme pour laisser le désir s’exhaler. Nous retournons dans nos chambres. ...
... Je me recouche, plus troublée encore, avec le besoin visible de reprendre ma route vers le large. Ma main reprend son chemin.
Le plaisir qui était imminent se fait maintenant attendre, forcément… à avoir contrarié mon petit bouton ! Il réagit par un caprice, une attente douce et douloureuse, si je ne le traite pas comme il le souhaite. Mais je sais aussi que son caprice me mène généralement encore plus loin, pas rancunier le petit bouton ! Va pour le caprice à dompter ! Mes doigts connaisseurs le caressent doucement, lui "parlent" gentiment dans un message intime à peine codé, mais instinctif. Les picotements me reprennent. Une vague de chaleur se répand sur mes jambes et remonte dans mon dos qui se cambre. Des spasmes m’agitent. Mon petit bouton devenu largement proéminent, comme une île au milieu de la mer, se rétracte. Il est aussitôt submergé par les eaux. Et dans une ultime pression, un raz-de-marée généralisé dévaste tout. Il ne reste plus rien de moi, étonnamment reposée, comme retombée.
Une vague de sommeil prend la suite de la vague de plaisirs. Je m’endors dans un état de demi-conscience. Je sais que je peux m’abandonner totalement jusqu’au petit matin.
Huit heures : petit-déjeuner gargantuesque.
Je guette, fébrile, l’arrivée d’Adrien. Quelques minutes plus tard, il vient vers moi, s’installe à ma table et me demande, l’air complice, si j’ai bien dormi. À nos regards, j’ai l’impression qu’aucun de nous n’est innocent.
Neuf heures : réunion.
Tout le ...