1. Une affaire d'honneur


    Datte: 17/02/2019, Catégories: fh, amour, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... véritable bataille. Dès que l’un d’eux prend le ballon, et court avec, il est jeté à terre par un joueur de l’autre équipe. Parfois un groupe de chaque équipe se met face à l’autre, ils se percutent, cherchent qui est le plus fort. Ils doivent particulièrement se détester pour s’étriper ainsi. Mais, ce qui lui paraît bizarre, c’est que lorsque l’arbitre siffle, tous les joueurs s’arrêtent instantanément. Pas un ne vient protester. Pourtant ils n’auraient aucune peine à le faire changer d’avis. À la sortie, ils vont probablement régler leur compte, ce sera un véritable pugilat.
    
    L’arbitre siffle la fin de la rencontre. Les joueurs des deux équipes vont vers le vestiaire, se mettent à discuter. Ils se promettent probablement de sanglantes représailles.
    
    Laetitia a hurlé pendant toute la rencontre, encourageant ses frères.
    
    — Tu as vu, ils ont gagné.
    — Mais ce sont des fous, des voyous, des monstres ! Ils se battent, se frappent, c’est délirant ! Il doit y avoir de nombreux blessés. Et on autorise ce prétendu sport ?
    — Tu ne connais pas la définition du rugby : un sport de voyous joué par desgentlemen. Mes frangins ne sont pas des monstres. Comme tous les autres joueurs, ils viennent se détendre en s’amusant. Après un match, ils sont tous heureux. Et dans la vie, ce sont les plus gentils des hommes.
    — Et les autres, ceux de l’équipe adverse ?
    — À la sortie les deux équipes se retrouvent et jouent ce qu’ils appellent la troisième mi-temps. C’est une réunion amicale. ...
    ... Ils mangent, boivent, commentent le match. Je reconnais que des fois il y en a qui ne sont pas trop en forme à la fin. Ils ne peuvent pas conduire, ils sont trop saouls, ce sont les collègues qui les ramènent chez eux ! Tiens, voilà mes frères, viens, ils languissent de te connaître.
    
    Anne voit arriver vers elles deux athlètes, des montagnes de muscles. L’un deux à une joue écorchée.
    
    — Dominique, Paul, je vous présente ma copine Anne, celle qui…
    — Oh, salut Anne, nous voulions te remercier, dit l’un d’eux. Tiens, voilà Jacques.
    
    Il lève le bras et fait un grand signe de main. Anne est stupéfaite. C’est sa brute qui arrive en souriant. Tous trois constate-t-elle, sont du même gabarit et portent le même maillot.
    
    — Oh, salut Anne, s’écrie Jacques, je suis content de te revoir. Ça va bien ?
    — Euh, oui, répond-elle.
    — Je suis heureux que Laetitia t’ait amenée. Ses frères désiraient tellement te connaître.
    
    Anne est perdue, elle ne comprend rien. Jacques est allé embrasser Laetitia, tous les quatre plaisantent, commentent le match. Elle se sent étrangère, perdue. Puis ils vont à la buvette. En effet, tout le monde discute, se donne de grandes tapes dans le dos, et surtout ils boivent.
    
    — Qu’est-ce que tu prends Anne, lui demande Jacques.
    — Quelque chose sans alcool.
    — On va essayer de trouver ça, dit en riant Dominique, le frère aîné de Laetitia, c’est plutôt rare ici.
    
    On lui donne une eau gazeuse. En arrivant, elle avait un peu peur de tous ces colosses. Mais ...
«12...567...15»