1. Une affaire d'honneur


    Datte: 17/02/2019, Catégories: fh, amour, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    En cette soirée de février, dans la nuit tombée depuis longtemps, le froid est mordant. La tête baissée sous la bise glaciale, Anne quitte la fac, empruntant l’itinéraire passant par le parking des professeurs. De leur lueur froide, les lampadaires éclairent les quelques voitures qui stationnent encore. L’étudiante rase le mur du bâtiment qui la protège un peu du vent.Vivement que je regagne mon studio pour prendre un thé chaud, pense-t-elle.
    
    Le bruit d’une portière de voiture qui s’ouvre attire son attention. Un homme quitte son manteau avant d’entrer dans son véhicule. Tout à coup surgissent deux silhouettes qui interpellent puis agressent ce dernier. Figée, Anne ne sait que faire. Soudain, une main s’abat sur sa bouche, l’empêchant de crier, l’autre bras l’enserrant fermement. Elle sent le menton au-dessus de sa tête, il doit être très grand. Le bras qui lui enserre la poitrine ne l’étouffe pas, au contraire il lui masse les seins qui sont pourtant assez volumineux. Elle est entraînée dans une embrasure de porte, un peu camouflée des assaillants.
    
    — Ferme ta gueule, sinon je te fais mal.
    
    Terrifiée, elle cesse de se débattre, son agresseur la maintient fermement contre lui.
    
    — Je te libère la bouche si tu ne cries pas, compris ?
    
    Elle hoche la tête, manifestant son accord. Son regard se reporte sur la scène de pugilat. Les deux hommes frappent leur victime à terre à coups de pieds. Celle-ci se recroqueville tentant d’éviter les coups. Puis l’un d’eux se ...
    ... baisse, saisit le col de la veste et la déchire d’un mouvement du bras. L’autre maintient le corps à terre, le pied appuyé sur l’estomac. Le premier murmure quelques mots à la face de la victime, se redresse, regarde son partenaire. Alors tous deux se déboutonnent et urinent sur l’homme, particulièrement sur son visage. Ils se rajustent et vont rapidement vers une moto, l’enjambent et partent moteur au ralenti. Ils empruntent le passage piéton, puis dans un furieux vrombissement, s’enfuient dans la rue et disparaissent.
    
    — Comment t’appelles-tu ?
    — Anne Garcia, répond-elle.
    — Tu n’as rien vu, rien entendu sinon tu risques la même chose que lui. Compris ?
    — Oui.
    — Si tu ne dis rien, il ne t’arrivera rien, sinon…
    — J’ai compris.
    — Maintenant tu pourras appeler le SAMU quand je serai parti, d’accord ?
    — Oui.
    
    Son agresseur la libère et s’éloigne d’un pas rapide. C’est un homme très grand, très fort d’après sa carrure. Ses cheveux sont coupés très courts, tellement qu’elle ne peut dire quelle en est leur couleur exacte. Il porte un blouson de cuir noir et un jean. Un signalement qui peut s’appliquer à beaucoup de monde. Toutefois, elle a remarqué un détail lorsque sa main lui fermait la bouche : une grosse montre carrée comme on en voit peu.
    
    Elle se dirige vers la victime en appelant le SAMU. Le blessé tente vainement de se relever. Il est marqué au visage, un visage qui ne semble pas inconnu à Anne. Il paraît surtout souffrir des coups reçus sur le corps. Quand son ...
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