1. Une affaire d'honneur


    Datte: 17/02/2019, Catégories: fh, amour, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... ils se révèlent charmants, leurs épouses ou compagnes discutent entre elles, commentant elles aussi le match. Toutefois, Anne aimerait bien rentrer. Mais elle se demande à quel moment se terminera cette beuverie.
    
    — Tu languis de revenir chez toi, lui dit son amie. On va bien trouver une âme charitable pour te raccompagner. Jacques, Anne languit de rentrer, tu ne pourrais pas la ramener.
    — Mais naturellement, avec plaisir. Je finis mon verre, j’arrive.
    
    Oh non, pas lui. Je ne sais pas comment me comporter. Je l’ai engueulé, traité de brute. Que doit-il penser de moi ?
    
    La voiture s’avance. De l’intérieur le conducteur ouvre la porte. Elle s’installe, boucle sa ceinture.
    
    — Je suis content de te retrouver. Mais d’abord, donne-moi tes coordonnées, je ne sais pas où tu habites. J’aimerais te parler, t’expliquer la situation, je pense que tu n’y comprends rien.
    
    Elle le renseigne, lui indique l’itinéraire le plus rapide, puis se tait.
    
    — J’espère que tu es rassurée à présent. Tu vois que je ne suis pas ton ennemi, bien au contraire. Où est-ce que l’on peut se voir pour discuter tranquillement.
    — Je ne sais pas, pourquoi pas dans la voiture, vous n’avez qu’à vous garer en bas de chez moi.
    — D’abord, une chose à mettre au point. Tu me tutoies, j’en ai marre que tu me parles comme à un étranger ! Compris ?
    — Oui, si vous… si tu veux.
    
    La voiture a pu se garer au bas de l’immeuble. Jacques arrête le moteur.
    
    — Tu ne veux pas plutôt que l’on monte chez toi, on ...
    ... serait plus tranquille.
    — Non, sinon tu resteras longtemps et j’ai pas mal de boulot.
    — Tu as encore peur de moi. Bon, eh bien je te raconte, je veux me justifier.
    — Je reconnais que je n’avais pas vu cette affaire sous cet angle-là. Leur réaction est un peu brutale, mais efficace. Mais tu m’as fait très peur quand tu m’as immobilisée.
    — Alors, tu ne veux vraiment pas que je monte ? Je te trouve très jolie. J’ai apprécié tout ton corps, quand je t’ai serré contre moi. Tu es une fille magnifique. J’aimerais te le dire tranquillement.
    — Non, je ne peux pas ce soir, une autre fois peut-être ?
    — Bien.
    — Bonne nuit. Je te laisse.
    
    Enfin, fin juin, c’est la délivrance. Laetitia et Anne ont obtenu leur licence, elles sont folles de joie. Il faut fêter cet heureux événement.
    
    Les frères de Laetitia ont décidé d’organiser une petite fête de famille. Pour les Ettori, c’est un événement, jamais aucun membre n’a obtenu diplôme de ce niveau-là. Anne n’a rien prévu comme festivité avant de rentrer chez ses parents. Laetitia lui propose de venir à la fête de famille.
    
    — Je ne veux pas vous déranger.
    — Mais tout au contraire, tu seras la bienvenue. Mes frères ont beaucoup insisté. Allez, viens, tu me feras plaisir.
    — Bon, d’accord, je serai là.
    
    Le samedi soir, Laetitia est venue la prendre en voiture. C’est le plus simple, lui a-t-elle dit, la maison familiale est difficile à trouver. Dès leur arrivée, les frères de son amie s’avancent.
    
    — Nous sommes heureux de t’avoir avec ...
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