1. Une affaire d'honneur


    Datte: 17/02/2019, Catégories: fh, amour, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... interlocuteur du SAMU lui répond, elle lui indique qu’elle vient de trouver un homme près de sa voiture, qu’il lui paraît blessé, probablement suite à une agression. Elle lui précise le lieu où elle se trouve.
    
    Quelques minutes plus tard, elle voit apparaître une lueur clignotante bleue. D’un grand signe de bras, elle signale sa présence. Immédiatement deux personnes jaillissent de l’ambulance. Ils se penchent sur la victime. Celle-ci leur parle, leur indique que ce n’est rien, qu’il peut rentrer chez lui. Mais les soignants le maintiennent au sol, voulant connaître la nature de ses blessures.
    
    Un autre feu clignotant apparaît au loin. Un fourgon vient près de la voiture. Immédiatement un homme avec un brassard « police » au bras se dirige vers Anne.
    
    — Bonsoir mademoiselle, c’est vous qui avez signalé l’agression ?
    — Mais je ne sais pas si c’est une agression. Simplement j’ai vu une voiture avec la portière ouverte et un corps devant. J’ai pensé qu’il s’agissait d’une personne qui avait eu un malaise et c’est en m’approchant que j’ai vu que ce monsieur était blessé au visage, qu’il gémissait. Alors j’ai appelé le SAMU.
    — Et vous n’avez vu personne ?
    — Non, sinon je ne me serais pas approchée.
    — Bien. Venez dans le fourgon, je vais enregistrer votre témoignage.
    
    Anne fournit tous les renseignements demandés. Elle sort et elle s’approche du blessé. L’interne palpe délicatement tous les membres.
    
    L’officier de police s’approche et demande au soignant :
    
    — ...
    ... Puis-je lui poser quelques questions ?
    — Oh oui. Il ne voudrait même pas qu’on l’emmène, il prétend pouvoir rentrer chez lui tout seul. Mais naturellement on le prend pour lui faire quelques examens.
    
    Anne, heureuse de s’en tirer à bon compte, s’éloigne. Elle est rassurée sur le sort de la victime : ses agresseurs étaient soit maladroits, soit, tout au contraire spécialistes, voulant seulement lui donner une correction.Mais pourquoi avoir déchiré sa veste, pourquoi lui avoir pissé dessus ? Enfin, j’ai rien dit. La brute qui m’a immobilisée devait être un complice chargé de la surveillance. Mais pourquoi ne l’ont-ils pas attendu ?
    
    Elle est revenue rapidement à son studio, tremblante de peur. Chez elle, elle s’est enfermée, a pris un thé et une aspirine, puis s’est couchée. Le sommeil a été long à venir. Pendant toute la nuit elle a fait des cauchemars, son agresseur l’enserrant de plus en plus fort.
    
    Le matin, bien que fatiguée, elle va en cours, se jurant de conserver un visage normal dans le cas où son agresseur serait un étudiant et la surveillerait. Mais difficile de le retrouver, son seul indice, c’est sa grande taille et son gabarit impressionnant. Plusieurs fois, il lui semble le reconnaître, mais quelques secondes après elle en aperçoit un autre qui a les mêmes caractéristiques.
    
    Tous les étudiants se sont installés dans l’amphi et attendent le prof. Aujourd’hui c’est Grandmaison, très compétent dans sa spécialité, le droit constitutionnel. On le dit porté sur les ...
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