Un simple petit baiser
Datte: 16/02/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
complexe,
neuneu,
amour,
revede,
mélo,
prememois,
attirautr,
Auteur: Sandre, Source: Revebebe
... elle en était vraiment soûlante. Maintenant qu’elle avait oublié la mère Pérez, son attention se reportait sur mon environnement immédiat qu’elle découvrait soudain.
— Oh, tu as une armoire en plastique. Oh, les rideaux sont tout bleus. Oh, tu as plein de photos accrochées sur le mur. Oh, tu n’as pas fait ton lit. Oh, tu as vu, sur la fenêtre il y a comme un petit caca d’oiseau…
Tout était prétexte à émerveillement, avec les décibels en prime.
— Mais, Joséphine, pourquoi parles-tu si fort ? Tu sais, je ne suis pas sourd !
Elle résonnait comme une enceinte de dix mille watts et continuait à blablater, un vrai moulin à paroles et ça filait à cent à l’heure.
— Tu ne veux pas t’asseoir ?
Mais elle restait debout, les bras ballants. Je lui aurais bien proposé de boire quelque chose mais je n’avais qu’un pack de bières et je ne pensais pas que, dans son état, l’alcool eut été très bon pour sa santé. Puisqu’elle ne voulait pas s’asseoir sur le lit, j’ai avancé vers elle une chaise. Va savoir ce que j’ai voulu faire, peut-être simplement l’attraper et l’entraîner doucement sur cette assise, pour qu’elle se calme un peu. Toujours est-il que je me suis rapproché d’elle, très dangereusement rapproché d’elle, que je l’ai saisie par les épaules. Bon Dieu ! ça avait beau être une débile, elle n’en était pas moins femme, et une femme particulièrement épanouie avec des formes très affirmées, et sans doute pour moi trop excitantes : ses seins, dressés dans leur cocon, ...
... pointaient avec une telle d’insolence ! Je sentais à quelques centimètres de moi leur chaleur irradier.
Je n’aurais jamais dû l’attirer ainsi dans mon antre, aucune femme n’y était jamais entrée, excepté la mère Pérez pour réclamer son loyer. La vie nous pousse parfois à faire de grosses conneries et, cette fois-ci, j’en ai commis une belle. J’ai approché mes lèvres de son visage et j’ai cherché sa bouche que j’ai trouvée, sans hésiter. À ce moment là, mes bras tendus imposaient encore un peu de distance, comme si je faisais tout mon possible pour ne pas toucher sa féminité. Ce baiser n’en fut pas moins lippu. Je me souviens qu’elle avait ses yeux grands ouverts et qu’elle me regardait, intriguée, peut-être surprise que je lui fasse cela, mais pas vraiment étonnée que ça se passe ainsi. Ma langue a investi sa bouche qui a répondu tout de suite à mon attente.
Elle n’avait sans doute jamais embrassé quiconque sur la bouche mais, instinctivement, elle a su faire du premier coup. Nos langues se sont enroulées l’une sur l’autre, avec force et avec envie, elles se sont aspirées et se sont appréciées. Joséphine a répondu point par point à mes sollicitations, pas un instant je n’ai eu l’impression de la forcer à quoi que ce soit. Bien au contraire, quand je me suis enfin décidé à la prendre dans mes bras, à éliminer la distance qui nous séparait encore et à la serrer intimement contre moi, c’est elle qui s’est faite chatte et qui m’a serré tout contre elle, cherchant même à aller ...