1. La rencontre du sergent Valentina Netchaïev


    Datte: 15/02/2019, Catégories: guerre, fh, inconnu, uniforme, forêt, Oral nature, Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe

    ... voix un peu rauque de Valentina Netchaïev.
    — Je t’attendais, camarade sergent.
    
    Elle desserra son étreinte et rengaina son couteau.
    
    — Vraiment, tu m’attendais ?
    
    Il se retourna lentement, la fixa quelques secondes.
    
    — Depuis hier, je n’ai cessé de penser à toi, camarade sergent.
    
    Valentina Netchaïev fronça les sourcils. Elle n’eut pas le temps de parler, Otto Piltz l’attira à lui et posa sa bouche sur la sienne. Surprise, elle serra les dents et tenta de le repousser à coups de poings dans les bras et les flancs. Puis, subitement, elle cessa toute résistance, ouvrit la bouche pour laisser passer la langue de Piltz.
    
    Il sentait maintenant les seins fermes de Valentina contre son torse, au travers du tissu de leurs chemises. Le silence se fit autour du couple, interrompu par leurs respirations haletantes et, au loin, le tac-tac des mitrailleuses ou l’aboiement sec d’un mortier. Otto s’écarta légèrement et contempla le visage aux traits asiatiques. La main de Valentina s’abattit durement sur sa joue, lui faisant voir des étoiles.
    
    — Tu ne vaux pas mieux que les autres cochons allemands !
    
    Elle le toisait d’un air de défi, la main sur le manche de son couteau. Otto l’attira à nouveau, plus brutalement qu’avant, l’embrassa encore une fois avec fébrilité. La jeune femme resta d’abord pantelante, puis passa ses bras autour du cou de l’officier allemand en se pressant contre lui. De sa langue, elle repoussa celle d’Otto pour lui rendre son baiser. Lorsque leurs ...
    ... bouches se séparèrent, tout en répétant inlassablement son nom, il enfouit sa tête dans l’abondante chevelure, puis couvrit de baisers le visage de la Sibérienne. Elle lui saisit les deux poignets.
    
    — Il ne faut pas, je ne peux pas coucher avec un soldat allemand, fut-il officier !
    
    Sous les yeux éberlués de Valentina Netchaïev, il ôta sa chemise, ses bottes et son pantalon, ne gardant que son caleçon.
    
    — Acceptes-tu de coucher avec Otto Piltz, étudiant en dernière année de médecine à Heidelberg, et antinazi notoire ?
    
    Son subterfuge, et la bosse qui déformait son sous-vêtement firent sourire la Sibérienne. Elle déboucla son ceinturon d’où pendaient trois grenades à manche, un étui renfermant son pistolet Tokarev, ainsi que son couteau et une gourde d’eau. Puis ce fut le tour de ses bottes et de son pantalon. Elle ne portait pas de sous-vêtements…
    
    La légère brise qui courait sous le feuillage et glissait sur son corps nu la fit frissonner et fit se dresser la pointe de ses seins. Sans un mot, ils se blottirent l’un contre l’autre pour s’embrasser à nouveau. La jeune Russe en profita pour faire descendre l’horrible caleçon militaire que portait Piltz, délivrant ainsi un sexe dur et palpitant. Ils se laissèrent choir sur la couverture amenée par Otto, tout en continuant à s’embrasser et se serrer l’un contre l’autre. Autour d’eux bruissaient le vent dans les frondaisons et les insectes nocturnes. La pleine lune éclaira soudain pendant quelques secondes la magnifique ...
«1...345...8»