1. Conte de Noël


    Datte: 14/02/2019, Catégories: fh, fdomine, pénétratio, jeu, init, conte, amourpass, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... Haley, Rock around the Clock.
    
    — Allez ma chérie, viens danser, dit Aurore en m’entraînant vivement dans le salon.
    
    Au passage, elle éteignit. Seules, les guirlandes du sapin délivraient encore leurs faibles lumières clignotantes et colorées. Ambiance boîte de nuit garantie !
    
    En vrai mec, elle prit la direction des opérations. Ça ressemblait plus à la danse des canards qu’à un rock endiablé. Mon jean, trop large, glissait sur ses hanches, son pull trop étroit me gênait pour respirer. Le top fut atteint quand elle marcha sur le bas du futal. Si je ne l’avais retenu, elle prenait un aller simple pour la moquette.
    
    La réaction ne traîna pas. Quelques secondes plus tard, exit le pantalon. Elle était craquante dans mon slip qui pendouillait sur ses cuisses. Nous recommençâmes à danser. Ce fut bref.
    
    — T’es plus du tout dans le rythme, ma chérie, ironisa-t-elle.
    — J’ai trop chaud. Ton pull est une véritable étuve.
    
    Demi-mensonge. Je crevais sous son pull et je transpirais horriblement. Mais j’étais surtout distrait par son jeu de jambes, par mon slip trop lâche qui dévoilait quand, une fraction de toison, quand, un bout de fesse.
    
    — Qu’est-ce que tu attends pour l’enlever !
    
    Ce que je fis. Arrivé à mi-course, j’étais coincé. Ce pull me collait comme une seconde peau. Aurore vint me donner un coup de main. J’entendis à peine le craquement sinistre au moment où, le pull passant enfin par dessus ma tête, la seconde emmanchure rendit l’âme. J’étais trop préoccupé par ...
    ... les deux tétons durcis qui se pressaient contre ma poitrine.
    
    C’est l’instant que choisirent les Moody Blues pour entonner « Nights in White Satin ». Le pull se retrouva sur le canapé et moi, dans les bras de mon cavalier qui ressemblait de plus en plus à une cavalière. Elle m’attira contre elle, plaquant ses mains sur mes fesses. Jouant le jeu, je passai mes bras autour de son cou. Est-ce qu’on jouait encore ?
    
    On pouvait en douter. Nos deux corps étroitement enlacés, son pubis qui ondulait contre le haut de mes cuisses provoquant des réactions sismiques dans mon entresol, ses mains qui malaxaient mes fesses… autant de détails qui… Cela me dégrisa complètement, sans pour autant diminuer mon désir.
    
    La différence de taille amenait le haut de sa tête contre ma bouche. Machinalement, ma main, glissant sur sa nuque, remonta dans ses cheveux en un effleurement léger. Réaction immédiate, des petits bisous mouillés s’appliquèrent sur mon sein gauche tandis que sa main baguenaudait le long de ma colonne vertébrale provoquant d’agréables frissons. À mon tour, je baisouillai sa chevelure.
    
    Je n’entendais plus la musique. Le temps s’était arrêté. Nous n’osions ni l’un ni l’autre, empêtrés dans la vision que nous avions de notre sexualité, aller plus loin. Alors sur le tempo lancinant de « Nights in White Satin », nous continuions ce gentil flirt d’ados.
    
    Au slow des Moody Blues succéda « Vénus » des Shocking Blue. Pas vraiment un slow. Mais nous ne dansions plus. Immobiles, ...
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