Conte de Noël
Datte: 14/02/2019,
Catégories:
fh,
fdomine,
pénétratio,
jeu,
init,
conte,
amourpass,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
Il était une fois.
Trois jours que ça durait. Cette fois, je n’y couperais pas. Je haïssais les dentistes ! Je ne supportais pas qu’ils farfouillent dans ma bouche. La douleur n’était rien mais le bruit perçant de la fraise résonnant contre mon palais…
Je n’avais pas dormi de la nuit. Les antalgiques inefficaces. Même manger devenait un supplice. Cerise sur le gâteau, depuis ma retraite, j’avais quitté la métropole lyonnaise pour un village dans le Bugey. Exit le dentiste qui me suivait bon an mal an, depuis plus de vingt ans.
Internet. Les pages jaunes. Je trouvai un cabinet dentaire à quelques kilomètres de mon bled. Téléphone. Une secrétaire à la voix monocorde me donna un rendez-vous en urgence pour la fin de l’après-midi.
Je me pointai au dernier moment. Espérance secrète que le dentiste ait eu un empêchement, au hasard une crise cardiaque. Malheureusement…
— Bonjour.
— Bonjour. Dominique Durand, j’ai téléphoné ce matin…
— Vous avez toujours aussi mal ?
— Oui(sinon j’s’rais pas là, connasse)
— Si vous voulez patienter en salle d’attente, le docteur Boyer vous recevra dans quelques minutes, m’annonça la secrétaire.
L’antichambre de la mort. En plus j’étais seul. Je devais être le dernier patient. Quoi de pire que la salle d’attente d’un dentiste ? À part peut-être un dîner avec ma grand-mère. Je me sentais comme un mouton qu’on mène à l’abattoir – encore que le dit mouton ignore probablement ce qui l’attend.
Pour tromper mon angoisse, je fantasmai ...
... sur le dentiste. J’espérais qu’il serait beau mec. Ce serait toujours ça ! Je fermai les yeux. J’imaginai sa cuisse musclée appuyant contre la mienne. Plus érotique que sa main, même virile, écartant mes mâchoires pour livrer passage à la fraise tant redoutée. Oups, pas le bon plan. Sa cuisse contre ma cuisse pourquoi pas ! Sa main sur ma cuisse, hum ! Mais sa main dans ma bouche, beurk…
— Monsieur Durand.
Une voix féminine me ramenait au présent. Sans doute l’assistante dentaire. Mécaniquement, je me levai. Un petit bout de bonne femme au visage de lutin, perchée sur d’horribles sabots d’hôpitaux, me tendit la main.
— Aurore Boyer.
Merde ! Au panier, mes fantasmes. Le dentiste était UNE dentiste. Non seulement une dentiste mais une jeune, très jeune. Elle aurait facilement pu être ma fille. Enfin c’est une manière de parler ; je n’avais jamais eu le mode d’emploi.
Je pris la main tendue. Nous échangeâmes un shake-hand… viril. Un vrai petit mec !
— Je vous précède.
Dont acte.
Je la suivis. Silhouette intéressante qui aurait, sans doute, ému un hétéro. Petit gabarit. Certainement pas plus d’un mètre soixante malgré les talons compensés. Cheveux blonds mi-longs, genre « j’ai oublié de faire une teinture et on voit mes racines ». Blouse blanche, trop courte pour dissimuler un petit cul de garçon maltraité par un inélégant pantalon médical bleu hôpital.
Après un panoramique de ma mâchoire sexy et autres formalités d’usage, elle m’invita à m’asseoir sur ...