1. Conte de Noël


    Datte: 14/02/2019, Catégories: fh, fdomine, pénétratio, jeu, init, conte, amourpass, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... un pédé qui bande pour une gouine !
    — Pas sûr que ce soit pour toi que je bande, m’dame ! C’est plutôt l’énormité de la situation !
    — Enorme ? Faut pas pousser, tu te vantes, pouffa-t-elle. Est-ce qu’elle est dure au moins ?
    
    Joignant le geste à la parole, elle tendit la main et m’attrapa popaul. 10 000 volts. Recul immédiat de part et d’autre.
    
    — Je suis désolée, bafouilla-t-elle rouge de confusion. Allez, je m’habille.
    
    Vite, changer de sujet. Le précédent était brûlant. Elle s’harnacha avec mes fringues. Un vrai clown.
    
    Je passai à mon tour les siennes. J’entrai dans la culotte sans aucune difficulté. Je rencontrai seulement quelque problème pour y caser ma queue en érection. Heureusement qu’elle ne portait pas un string. Pas certain qu’elle puisse la réutiliser. J’enfilai facilement le futal, sa ceinture élastique me simplifiant la tâche. Moins évident pour le pull. L’encolure passa facilement. Pour les emmanchures, ce fut une autre paire de manches ! Je ne parle pas du torse, ça me paraissait mission impossible.
    
    — Monsieur, soit ton pull est trop étroit, soit j’suis trop large, mais je vais te l’esquinter.
    — Esquintez, madame, mais arrêtez de pinailler.
    
    Elle était prévenue. Ça passa, non sans un craquement sinistre. Une emmanchure n’avait pas résisté. Ce qui fit rire Aurore. Elle rirait peut-être moi demain matin. Je n’étais pas très à l’aise.
    
    — Tu es trop belle ! Dommage que tu aies de la barbe, sinon je t’aurais maquillé. Tu aurais été top. Viens ...
    ... voir !
    
    Elle me prit par le bras et m’entraîna dans l’entrée où se trouvait un porte-manteau ouvragé équipé d’un étroit miroir mural. Nous nous plantâmes devant. L’étroitesse de ce dernier nous obligea à nous serrer l’un contre l’autre pour y apparaître ensemble. Elle avait passé son bras autour de ma taille. Je la pris par le cou.
    
    — On fait un beau couple, tu trouves pas ?
    — Ben, c’est pas exactement ce que j’aurais dit.
    
    Nous éclatâmes de rire.
    
    Mon jean tirebouchonnait sur ses pieds et baillait à la taille. Elle flottait dans le tee-shirt. Seuls ses seins échappaient au ridicule et tendaient fièrement l’étoffe.
    
    Le lainage de son pull avait beau être extensible, il me moulait plus qu’étroitement. Elle ne pouvait pas ignorer que j’avais un peu de bide et même un début de pneu, d’accord un pneu de vélo. Mes tétins agressés par la laine s’érigeaient et transperçaient les fines mailles. Le pantalon était un peu plus seyant ; petit ennui, il m’arrivait à mi-mollets. Autre désagrément : une énorme bosse le déformait.
    
    Le contact de son épaule, de sa hanche, sa main appuyée nonchalamment contre ma taille, la mienne qui effleurait le haut d’un sein avait transformé ma bandaison mollassonne en une solide érection.
    
    Je la désirais ! Il me fallait l’admettre une fois pour toute. Moi le pédé, j’avais envie d’une femme. Son regard, dans le miroir, me renvoyait le même désir mêlé d’appréhension. Nos rires cessèrent simultanément. Instant de gêne. Sauvé par le gong. Bill ...
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