1. Conte de Noël


    Datte: 14/02/2019, Catégories: fh, fdomine, pénétratio, jeu, init, conte, amourpass, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... son fauteuil de torture. Elle le mit en position inclinée. Elle s’équipa : masque chirurgical, gant et visière « médecin légiste ». Si elle m’avait dit un truc style « alors ce petit bobo », je la tuais. Première bonne surprise, elle se révéla très sobre dans son approche. Seconde surprise, ses gestes étaient empreints d’une douceur ignorée du praticien que j’avais fréquenté jusque-là.
    
    Le supplice n’avait pas encore commencé, que le verdict tombait :
    
    — Votre molaire est dans un sale état. Je ne vois malheureusement qu’une solution : l’extraction et … tout de suite.
    — Si vous le dites, tentai-je de plaisanter.
    
    Ma peur dut se sentir car elle poursuivit :
    
    — Pas de panique. Ce qui va vous faire le plus mal, c’est la piqûre anesthésiante ensuite vous ne sentirez plus rien.
    — Vous êtes bien bonne, ne pus-je m’empêcher de rajouter.
    
    Elle daigna sourire. Elle passa derrière moi et me demanda de me remonter sur le siège. Dans le mouvement, ma tonsure entra en contact avec son corps, une partie à la fois souple et compacte. Cette douce chaleur me renvoya plus d’un demi-siècle en arrière(maman où es-tu ?). Sans aucune pensée trouble, je me laissai aller contre cette poitrine. J’écoutai battre son cœur, je me rendis à peine compte qu’elle me piquait.
    
    Bonne utilisation de ses atouts pour faire oublier la piquouze, pensai-je dans ma ford intérieure. J’avais tort. Elle ne changea nullement de position tandis qu’elle vérifiait ma dentition, attendant que l’anesthésiant ...
    ... fasse effet. Soit elle était très forte, soit plus vraisemblablement, elle n’y accordait aucune importance.
    
    — Je crois que nous allons être appelés à nous revoir ! C’est un peu Stalingrad, là-dedans !
    — Vous croyez vraiment que c’est nécessaire ?
    — À vous de voir… Si vous préférez les rages de dents, ironisa-t-elle. Bon, je crois qu’on peut y aller. Si je vous fais mal, vous levez la main.
    
    Elle choisit une pince sur son établi où étaient disposés ses instruments de torture. Voyant, l’engin, je ne pus réprimer un tremblement. My God ! Cette pince, dans ma bouche… Elle se plaça sur mon côté droit. Sa cuisse se pressa contre mon bras. Si elle faisait ça avec ses patients hétéro, ça devait leur procurer de drôles de sensations. Je me remémorai mon fantasme de la salle d’attente. Malheureusement, elle n’était pas un homme. J’avais beau fermer les yeux, ce contact n’avait rien de masculin.
    
    Un autre contact, beaucoup plus effrayant, celui de la pince contre ma dent. Elle perçut la crispation de mes muscles contre ses chairs. Elle interrompit son geste, posa, maternellement, sa main libre sur mon épaule :
    
    — Décontractez-vous. Pensez à quelque chose d’agréable. Ça va être rapide.
    
    Malgré mon inconfort, mon mauvais esprit s’attacha au sens second qu’on pouvait donner à sa remarque. Par dérision, je décidai de me concentrer sur cette cuisse qui touchait mon avant-bras. J’accentuai même la pression, imaginant que j’avais affaire à UN dentiste. À peine ai-je eu le temps de ...
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