1. Conte de Noël


    Datte: 14/02/2019, Catégories: fh, fdomine, pénétratio, jeu, init, conte, amourpass, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... Comme à mon habitude, je négligeai le canapé et m’assis au pied du sapin. Après nous avoir servi un café serré qui nous dégrisa partiellement, elle s’installa par terre à mes côtés. Son épaule contre la mienne. Tout le repas, nous avions parlé de cul et j’étais plutôt émoustillé. Sa main, à la moindre occasion, se posait sur ma cuisse. D’abord contact furtif puis plus franc. Début d’érection malgré mon alcoolémie. Je ne contrôlais plus rien mais n’osai prendre aucune initiative. J’étais en face d’une gonzesse – enfin, plutôt contre elle – et je la désirais. Situation loufoque, incongrue !
    
    Depuis un moment, nous divaguions sur nos penchants et habitudes. Elle, plutôt mec pour ses gonzesses. Moi, très femme pour mes mecs. Au milieu de nos élucubrations, Aurore eut SON idée de génie, celle qui allait faire basculer la soirée dans le délire et l’absurdité.
    
    — J’sais ce qu’on va faire : on va échanger nos fringues.
    
    Le passage à l’acte fut immédiat. Debout derrière la table basse, elle se déshabilla franco, sans artifice, balançant ses vêtements à mes pieds au fur et à mesure de son strip-tease.
    
    J’en restai abasourdi. Aurore, debout, jambes légèrement écartées, face à moi, à poil. J’avais déjà vu des femmes nues… à la télé ou au ciné. Se trouver dans la même pièce était une première.
    
    Avec une curiosité concupiscente, je la détaillai. Épaules larges, ventre plat aux abdos marqués, jambes harmonieusement musclées dénotaient la sportive accomplie. Plus tard, elle ...
    ... m’avoua avoir beaucoup nagé. Ses petits seins en poires admirablement dessinés oscillaient au gré de sa respiration. Au centre des taches brunes en émergeaient les tétons bien plus imposants que ceux que j’avais l’habitude de lutiner. En dessous de sa toison, triangle doré bien entretenu, se révéla à mes yeux ébahis, l’essence d’une féminité qu’elle ne pouvait nier.
    
    — T’as fini de me mater. Si tu continues, j’vais finir par croire que t’es pas si homo que cela.
    
    Fêlure dans sa voix. Mon examen ne la laissait pas indifférente.
    
    — Alors tu m’envoies tes fringues ou tu te dégonfles ?
    
    Elle avait retrouvé sa voix gouailleuse.
    
    Si elle croyait que j’allais me dégonfler… Après m’être débarrassé de mes godasses, j’ôtai rapidement chaussettes, tee-shirt et futal. Comme elle l’avait fait précédemment, je les lui jetai. Je marquai un temps d’arrêt. À l’étape suivante, elle s’apercevrait inévitablement que son anatomie m’émouvait. Sans vraiment bander dur, popaul n’était plus en situation de repos. Etrangement, moi, qui ne manifestais aucune espèce de pudeur, j’éprouvai une gêne certaine.
    
    — Alors ? s’impatienta-t-elle.
    
    Quand faut y aller, faut y aller. Je me redressai et me délestai prestement de mon slip, dernier rempart de ma nudité. À son tour de mater. Elle ne s’en priva pas, mais elle commenta.
    
    — Les pecs, c’est pas vraiment ça… Trop de bière et pas assez de barres.
    — T’es h’achement marrante !
    — J’m’trompe ou t’aurais un début d’érection, ricana-telle. Trop drôle, ...
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