1. Un vieux rêve oublié


    Datte: 18/02/2018, Catégories: fh, grossexe, grosseins, fépilée, vacances, amour, noculotte, pied, chaussures, rasage, Oral pénétratio, québec, Auteur: Lahel, Source: Revebebe

    ... qui nous avait séparés plus qu’une mésentente quelconque. Je ne l’avais jamais aimée, cette fille, pour des raisons personnelles. Je dois dire qu’elle était très jolie, vive, dynamique, pimpante. Toute menue et svelte, elle avait un visage en cœur et des cheveux blonds platine, le tout accompagné d’une une garde-robe à la dernière mode. Je pouvais comprendre que Tom se soit senti attiré et laissé séduire…
    
    Assis de par et d’autre de ma table à café, nous avons gardé le silence. J’ai posé mes mains, orantes, sur la surface de verre dépoli. Tom les couvrit de ses grosses mais douces paluches.
    
    — J’ai été un con avec toi, lâcha-t-il soudain comme si retenir ces mots lui faisait mal. J’aurais dû mieux te défendre quand elle t’a engueulée devant tout le monde.
    — Il était temps que tu le dises, soufflai-je en me rendant compte que ses excuses ne me tiraient pas la moindre jubilation.
    
    Malgré tout ce qui avait pu se passer entre nous, je l’aimais et le respectais toujours tendrement. Sa peine ne m’arrachait aucun bonheur, même si une satisfaction perverse me soufflait à l’oreille que Tom était libre, probablement vulnérable suite à la longue abstinence qu’il avait mentionnée à demi-mot… je connaissais bien sa libido… et je chassai résolument ces pensées dans un coin de mon cerveau.
    
    Comme il était désormais près de midi, je nous servis un bol de nachos avec un bol de salsa tandis qu’il laissait errer son regard sur les rayons bien garnis de mes supports à DVD. Soudain, ...
    ... c’était comme si Tom était redevenu mon vieil ami, qu’il passait la moitié de sa vie chez moi comme avant, et que rien ne s’était passé. Amir, qui avait connu Tom alors qu’il était chaton et jeune matou, semblait circonspect et le reniflait avec intérêt. Il décida finalement de sauter entre nous deux sur le canapé quand le film fut sélectionné et installé dans l’appareil, confiant et ronronnant, sollicitant de ses grands yeux d’ambres quelques câlins.
    
    Nous avons regardé le film, une comédie d’action modérément intéressante, ponctuant les scènes de quelques commentaires, piochant dans le bol et caressant tour à tour mon persan blanc et noir qui folâtrait sur nos genoux après avoir décidé que Tom était un ami. Ce dernier sembla peu à peu se détendre et bailla ostensiblement au milieu du film.
    
    — J’imagine que tout a déboulé en même temps, avec les examens à l’université… dis-je en tentant de garder mon ton neutre.
    
    Monument de testostérone et d’orgueil, Thomas détestait s’étendre trop longtemps sur un sujet douloureux qui risquait de faire monter des larmes à ses yeux. Maintenant que l’essentiel était dit, je me doutais qu’il ne voudrait plus reparler de Maude avant longtemps.
    
    Il se frotta les yeux.
    
    — Ouais. Je n’ai pas beaucoup dormi, et en plus mon père avait autant besoin de mon travail que moi de son argent. Ça m’a permis de me changer un peu les idées, de suer sur un toit, mais ça ne m’a pas reposé.
    
    Ma perfide petite voix perverse me souffla que l’occasion ...
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