1. Un vieux rêve oublié


    Datte: 18/02/2018, Catégories: fh, grossexe, grosseins, fépilée, vacances, amour, noculotte, pied, chaussures, rasage, Oral pénétratio, québec, Auteur: Lahel, Source: Revebebe

    ... d’un grand chat rayé.
    
    J’ai toujours eu des chats, des chiens, et même parfois des souris et autres rongeurs ; c’était une passion familiale. À une certaine époque, on nous aurait tous jetés sur un bûcher. Immédiatement, j’avais développé une intense sympathie, pour ne pas dire éprouvé un coup de foudre puissant, pour ce jeune homme que je croyais brutal mais qui pleurait à chaudes larmes la mort de son vieux matou, Baron, visiblement écrasé par une voiture devant chez lui.
    
    Je lui avais demandé une pelle et nous avions creusé une tombe pour le chat, qu’il marqua d’une dalle de céramique brisée récupérée dans le bric-à-brac qui environnait sa maison. Il m’avait par la suite invitée à boire une limonade et à regarder un film ; à partir de cet instant, nous étions devenus d’inébranlables amis, malgré le fait que nous appartenions à deux sphères diamétralement opposées, moi pauvre comme les pierres, lui pourvu d’un père riche à craquer.
    
    Je me vêtis rapidement d’une robe soleil bleu royal brillant sur ma peau bronzée. Au milieu de toutes mes pensées me vint soudain à l’esprit que j’étais heureuse d’être passée quelques jours plus tôt chez l’esthéticienne pour mon épilation et mon hâle. Je la chassai en secouant la tête, enfilant mes tongs dorées, examinant d’un œil critique le vernis à ongles blanc perle qui enjolivait mes orteils. Je m’emparai de ma brosse ronde et entrepris la tâche difficile de lisser ma crinière brune aux longues boucles emmêlées par le sommeil. Un ...
    ... coup de tonique pour le visage, un peu de mascara et un gloss couleur pêche, et je refis nerveusement mon lit. Je ne pus m’empêcher de jeter un regard par mes rideaux fermés tandis que le délai était déjà pratiquement écoulé.
    
    Appuyé contre la carrosserie noire de son immense pick-up rutilant, cadeau de son richissime paternel, Thomas fumait un cigarillo que je savais être à la cannelle pour en avoir si souvent senti l’arôme, ses longs cheveux châtains impeccablement noués sur sa nuque. Il avait fait un petit effort vestimentaire, en ce sens que son jean et son t-shirt étaient propres et dépourvus de trous ; il avait quitté ses lourdes bottes de chantier pour des espadrilles. J’enviais son calme apparent quand j’interceptai la brusquerie avec laquelle il écrasa son mégot après avoir jeté un coup d’œil à sa montre. Il escalada l’escalier menant à la porte principale de mon appartement au pas de charge et je l’entendis bientôt gravir les escaliers quatre a quatre.
    
    Il cogna néanmoins timidement. Je rassemblai mon courage pour lui ouvrir.
    
    De près, je constatai qu’il avait les traits tirés et qu’il n’avait pas une très bonne mine, ce qui me fit ravaler d’emblée un sarcasme. Je le saluai poliment et m’effaçai pour le laisser entrer.
    
    Il avait maigri, mais ses larges épaules tendaient toujours l’étoffe de son t-shirt orné d’un motif vaguement tribal à la mode. Je savais que de superbes tatouages d’un style similaire s’étalaient sur son épaule gauche.
    
    Il s’attendait ...
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