1. Merci, Julie


    Datte: 28/01/2019, Catégories: fh, copains, vacances, toilettes, Oral nopéné, prememois, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... décolle du mur, baisse mon pantalon aux genoux, mon slip également. Je dois avoir l’air ridicule, mais Julie ne semble pas s’en rendre compte. Je n’ai pas envie de me battre avec mes lacets, alors je reste comme ça. À vrai dire, je n’ai envie de rien, sauf qu’elle continue.
    
    Son doigt revient. Elle s’arrête, sort une langue pointue, et humidifie son index. Un frisson me parcourt des pieds à la tête. Elle reprend ses caresses, légères, puis appuyées. Je ferme les yeux. J’ai l’impression que le sol tangue sous mes pieds, la tête qui tourne. Je suis au bord de la jouissance, elle n’a pas encore commencé.
    
    Je rouvre les yeux, contrôle mon souffle, et fixe le décor pour revenir sur terre. Comme si elle m’entendait penser, elle s’arrête, se recule. Je croise son regard. Mélange de gravité et de gourmandise. Je ne me savais pas si désirable.
    
    Une goutte de désir roule le long de mon sexe. Julie la cueille. Elle lèche, à petits coups précis, d’abord la tige, puis plus haut. Je gémis quand elle s’attarde sur le frein. Elle s’en éloigne, à mon soulagement. Je n’ai pas envie que ça s’arrête si vite.
    
    Elle s’interrompt à nouveau, reprend ses caresses. Puis, sans prévenir, m’embouche. Là encore, je me sens partir. Presque. Mélange indescriptible de tension et de plaisir. Mais cette fois-ci, elle ne me laisse pas en ...
    ... paix. Sa langue court le long de mon sexe, ses lèvres m’enserrent, la chaleur me confond. Je ne vois plus que ses cheveux, son visage entier penché vers mon sexe, vers mon plaisir…
    
    L’aiguillon de la jouissance me transperce à nouveau, je retiens le geste réflexe de coller mes mains sur sa tête, cherche à me dégager, lui éviter ça, mais c’est inutile, elle ne s’éloigne pas, s’avance, au contraire, accompagne mes soubresauts, et ne s’écarte qu’une fois la tempête apaisée.
    
    Je suis vidé.
    
    Je me rhabille, lentement, un peu sonné. Julie, d’une petite voix, me demande si ça ne me dérange pas de sortir, parce qu’elle a une envie pressante. Je sors, dans un état second. Rentre dans les toilettes des hommes, pour me passer de l’eau sur la figure. J’ai l’air à la fois fatigué et serein, dans le miroir. Je vais pour sortir, mais me ravise : autant me rajuster confortablement. J’entre dans une cabine ouverte, histoire de faire ça discrètement.
    
    Julie dort, à côté de moi. On devrait arriver dans une demi-heure, je pense. La déposer chez elle, et puis, rentrer.
    
    Je repense à mon inscription « Elle a tout avalé – Merci, Julie, pour cette bonne pipe ». Je la trouve un peu puérile. Je me demande ce que Julie en penserait.
    
    Les toilettes des femmes étaient en nettoyage, sinon je n’aurais jamais vu cette inscription… 
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