Merci, Julie
Datte: 28/01/2019,
Catégories:
fh,
copains,
vacances,
toilettes,
Oral
nopéné,
prememois,
Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe
... Wouah, j’en ai jamais vu autant !
Je lui file mon pull quand elle frissonne, l’enroule de mes bras pour la réchauffer, et la laisse trémousser son petit derrière contre la bosse qu’elle sent bien, la gredine. Ça l’amuse. Sans arrière-pensées.
Julie dans mon lit, habillée, refaisant le monde avec sa tête sur mes genoux. Julie en pyjashort le matin, ses jolies jambes nues jusqu’à presque apercevoir… et moi qui m’étrangle pour ainsi dire avec mon café au lait.
— C’est du lait de la ferme, rien à voir avec ce que tu as bu jusqu’à maintenant, essaye !
Julie avec une moustache de lait qu’elle efface d’un revers de langue, Julie qui s’étire au soleil, demande si on peut se baigner dans la rivière – non, pas vraiment –, Julie qui pousse la confidence…
— Ch’ais pas ce qu’ils ont, les mecs, avec ça… C’est pas que ce soit désagréable, enfin si, des fois, ça dépend comment c’est fait, mais franchement…
Et moi qui passe du froid au chaud, de l’extase au scepticisme, et qui goûte à l’enfer et au paradis dans le même lieu.
Et Tantie qui s’amuse, me fait des clins d’œil, propose une partie de jeu de l’oie.
— Ça se joue comment ? C’est compliqué ? demande ma fille unique préférée…
L’avantage du jeu de l’oie, c’est qu’on n’a besoin d’aucune concentration. Je peux respirer Julie, la contempler tant que je veux, battre la campagne…
— Seb, c’est à toi, je suis dans le puits.
Les trois jours filent. Le temps de refaire les valises, à peine ! Tantie me file vingt ...
... euros pour nous payer le péage. Je sais que c’est inutile de refuser.
Dans la voiture, Julie bavarde. Je suis plus taciturne. Les trois jours sont passés et, bien sûr, rien ne change. Je reste le super-bon-copain, c’est ce que je veux, aussi, mais…
— Tu vois, ce qu’il me faudrait, maintenant, c’est un homme d’expérience. Tu comprends, les mecs de notre âge, ils pensent qu’ils savent tout alors que, rien du tout, ou alors ils hésitent, et ça dure des heures avant qu’ils osent faire un truc…
Une pierre dans mon jardin. Pas de mal à me situer, moi, le quasi-puceau, avec une aventure de vacances au compteur… La découvrir, petit à petit, la contempler, la caresser sans fin, et puis…
— Je me sens pas mûre, j’ai envie de tout savoir, de tout essayer…
Je m’accroche à mon volant, stoïque. Moi aussi je voudrais tout essayer, mais avec elle. Enfin, presque tout…
— Le problème, avec les mecs, c’est que tu couches avec eux, et ensuite ils t’adressent plus la parole. C’est con, il y a des gars qui sont trop sympa, mais bon, voilà, une fois ça va, deux, à la rigueur, mais moi je suis passée à autre chose. Et ils ne comprennent pas.
Comme je les comprends.
— Toi, c’est pas pareil. Tiens, je suis sûre que si je te faisais une pipe, là, maintenant, ça changerait rien entre nous.
Je la regarde. Je regarde la route, il y a un camion, devant, merde !
— Tu penses pas ? Moi, j’en suis certaine. Tiens, d’ailleurs.
Penser à la route. La route.
— Si tu as envie… Je le ...