1. Merci, Julie


    Datte: 28/01/2019, Catégories: fh, copains, vacances, toilettes, Oral nopéné, prememois, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... sais bien que je te fais bander, mais ça t’empêche pas de bavarder normalement, toi… On peut parler de tout, tu ne penses pas qu’à me sauter.
    
    Ça…
    
    — Sérieux, moi, ça me dérangerait pas, et puis… si tu en as envie, tu vois…
    — Si tu insistes… De toute façon j’ai envie d’un café.
    
    Tant qu’à faire de passer pour un mufle, autant me couvrir, si elle plaisantait.
    
    Prendre la bretelle, ne pas déraper, la main moite sur le levier de vitesse. À cette heure tardive, l’aire de repos est déserte, à part quelques routiers qui discutent entre deux camions. Envie de parler à voix basse soudain, et la lumière agressive des néons n’y change rien. Julie elle-même a cessé de bavarder. J’ai un regard vers les machines à café, mais Julie passe devant sans ralentir.
    
    Espoir insensé que ce ne soit pas anodin pour elle, non plus. Elle s’engouffre dans les toilettes « handicapés » et, comme j’hésite, elle se retourne, en tenant la porte.
    
    Envie de fondre sur elle, de la prendre dans mes bras, mais non. C’est un jeu. Juste un jeu. J’accroche mes mains à mes passants de ceinture, qu’elle ne voit pas qu’elles tremblent. J’ai passé la porte, elle me regarde, appuyée négligemment sur le lavabo, un sourire en coin sur les lèvres. Je ne sais pas ou me mettre : est-ce qu’elle se fiche de moi ?
    
    — Je te fais tant d’effet que ça ?
    
    J’ouvre de grands yeux, et puis… Oui, bien sûr.
    
    — On dirait, oui…
    
    Sur quel pied danser ? Est-ce qu’elle attend une initiative ? Qu’est-ce qu’elle veut ...
    ... ?
    
    Elle fixe effrontément ma braguette, et je commence à me sentir vraiment à l’étroit. Elle sourit plus franchement, et je me détends un peu.
    
    — Installe-toi correctement.
    
    Et puis, pendant que je m’adosse au mur :
    
    — Ça te dérange pas, j’espère ? Je voudrais pas te forcer…
    
    Elle plaisante ? J’ai la gorge trop nouée pour répondre, alors je hoche la tête. Ça me rassure un peu de la voir moins sûre d’elle.
    
    Elle s’agenouille à mes pieds, j’ai envie de la relever, non, ce n’est pas ça que je veux, mais…
    
    Elle déboucle ma ceinture. Ouvre les boutons, un à un. Caresse doucement par-dessus mon slip, et je frémis parce que je sais, pourtant, qu’elle préfère les boxers. Mais ça n’a pas l’air de l’arrêter. Je regarde son visage. Elle semble totalement absorbée, dévorant des yeux ce qui n’est pour l’instant qu’un morceau de tissu tendu par mon excitation. Son doigt qui va-et-vient le long de mon sexe tendu l’électrise. Je frissonne, tressaille. Julie suspend son geste, le reprend, et s’amuse des réactions qu’elle provoque.
    
    Non. Pas s’amuse. Elle semble fascinée par ce qui se passe devant elle, par les mouvements involontaires qu’elle fait naître. Elle prend son temps. Et moi, petit à petit, je m’abandonne au plaisir qu’elle provoque.
    
    Elle saisit l’élastique à deux mains, descend le sous-vêtement en prenant soin de dégager le gland. Elle parle, d’une voix un peu voilée :
    
    — Je te dirais bien d’enlever carrément tout, mais tu vas avoir froid, avec le carrelage.
    
    Je me ...
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