Mise à nu sous les feuillages / Sur un banc public
Datte: 18/01/2019,
Catégories:
fh,
forêt,
jardin,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
Auteur: Eroslibré, Source: Revebebe
... quelques centimètres carrés d’étoffe qui enferment son trésor, car pour moi il s’agit bien d’un trésor inestimable. Je me fige, surpris, j’hésite, puis j’appuie un peu sèchement sur le déclencheur sans être tout à fait certain de ce que je viens de capturer dans la boîte magique. En fait mon regard n’était pas focalisé sur l’écran de l’appareil avec une volonté absolue de cadrer à la perfection le sujet de ma première photographie. Il était figé sur cet espace de chair tenu encore enfermé dans le petit dessous coquin qui le protégeait avec bienveillance. J’étais comme frustré, mon impatience n’était pas comblée.
— Un peu plus peut-être, tenté-je doucement, conscient de ce que cela pouvait provoquer en elle, une exaspération, un refus catégorique.
Pourtant elle n’hésite pas et de sa main gauche elle écarte délicatement le tissu de son string en dépit de sa position inconfortable. Visiblement elle n’est pas accoutumée à ce genre de mise en scène de soi et est certainement plus pudique que je ne le suis. Le tissu de son string glisse à peine, pourtant c’est déjà plus qu’il n’en faut pour mon imagination travaillée par Eros, gorgée de sensualité, d’envie de chair offerte et abandonnée, une chair joyeuse qui ne veut que donner du plaisir. Cependant ce plaisir, cet éblouissement, cette explosion intérieure je désire aussi lui communiquer, qu’elle le sente grandir en elle, envahir chaque élément de son corps, parcelle après parcelle, toujours plus vif, plus intense, plus ...
... bouleversant.
En réalité, elle ne me dévoile qu’une infime partie de son sexe, un premier renflement de cette peau froissée ornée par sa toison touffue à souhait et je voudrais qu’elle la soigne méticuleusement afin qu’elle mette mieux en valeur ce que cette fourrure naturelle, généreuse et indisciplinée surplombe aujourd’hui. Je n’ai pas encore accès à la naissance de sa fente, sa coupure tout à la fois mythique et mystique qui ne se révèlera que lorsqu’elle éloignera avec précaution les deux lèvres qui la recouvrent et la ferment. Je ne peux pas savoir si elle bouillonne à l’intérieur et si son suc est sur le point de s’exfiltrer de sa caverne pour suinter peu à peu par tous les interstices de son fruit. Mouille-t-elle ? S’échauffe-t-elle ? Non, elle a raison, elle doit juguler ma gourmandise, dompter mon ardeur pour m’attirer dans ce piège que j’ai moi-même élaboré.
Il me faut patienter, l’érotisme est là, plus que jamais saisissable sur ce banc. Elle en est la marque, l’icône, les cuisses écartées, cet espace sombre tout au fond barré par ce morceau de tissu léger qu’elle retient encore sagement. C’est son corps à peine exposé qui s’éveille et se mélange à la nature matinale qui nous entoure. C’est ma verge qui vibre et se révolte d’être enfermée face à ce spectacle printanier et ensorceleur.
Nous nous sommes embrassés et dévorés comme à l’issue de notre première rencontre mais aujourd’hui nous étions plongés dans la clarté éblouissante du soleil et mus par la force ...