Mise à nu sous les feuillages / Sur un banc public - Histoires de Sexe

Mise à nu sous les feuillages / Sur un banc public

... Elle me fixe, attentive, elle comprend qu’il va se produire quelque chose. Prudent et craintif j’ai pris le temps de jeter un rapide coup d’œil sur notre horizon, personne, l’instant est favorable.

— Tu veux le voir, lui demandé-je avec une pointe d’anxiété dans la voix ? Suis-je bien capable de le faire ?
— Oui, me répond-elle intéressée. Elle s’est légèrement redressée sur le banc, ses yeux sont gourmands, tout son corps est tendu.
— Tu veux le prendre en photo ? Nouvelle interrogation de ma part.
— Bien sûr. Elle fouille déjà dans son sac sans perdre du regard le dessous de ma ceinture. C’est vrai, il a grossi à l’évocation de cet instant. Il m’incite à passer à l’acte même si en moi subsistent encore quelques craintes.

Je suis maladroit, je déboutonne ma braguette avec difficulté, ces boutons métalliques ne facilitent en rien mes gestes précipités. J’écarte tout aussi malhabilement les pans de ma chemise bien trop épaisse. Tout me paraît compliqué et pourquoi avoir revêtu aujourd’hui un slip un peu trop sage, trop couvrant ? Je n’aurais pas dû en porter, elle l’aurait aussitôt découvert ma chose. La voilà entre mes mains, je sens sa peau sous mes doigts, ma verge goûte l’air frais de ce petit matin, elle l’inspire et s’en emplit, elle enfle. Elle est déjà bien ferme et se développe encore, je la libère aussi rapidement que possible de sa prison, je lui fais de la place, qu’elle s’abreuve totalement de la lumière du jour. Son sommet est un peu humide, le fruit ...

... de cette excitation sans doute ou le fait d’avoir enfin réussi à la montrer, à lui donner vie et réalité. Ma verge est complètement au-dehors de mon pantalon, tendue, heureuse de cette escapade matinale inhabituelle et savoureuse. Elle offre mon gland orné de sa fente bizarrement entrouverte, écarquillée comme un œil, ébloui par la lumière mais qui en même temps cherche à ne rien perdre de ce qu’il découvre. Impatient et rassuré d’avoir franchi cette étape qui me semblait irréalisable, je guette sa réaction.

Elle contemple mon sexe sans prononcer un mot, tout entière absorbée par ce morceau de chair qui fait pour la première fois intrusion dans sa vie de femme restée seule depuis de longs mois. Elle ne l’attendait pas ainsi, de manière aussi peu conventionnelle, plutôt étrange, déplacée et risquée. Et si quelqu’un survenait que se passerait-il ? Certes cette situation ne serait pas la seule dans laquelle elle se retrouverait, et elle l’espérait, mais tout de même elle revêtait un goût particulier, à la limite de la provocation et de la pornographie.

Pourtant mon sexe est intensément charnel, dressé, bien droit, gorgé de matière, il palpite, il vibre et ne cesse de s’agiter très légèrement. Il la captive. Elle lui pardonne son outrecuidance et sa superbe. Ne m’a-t-elle pas autorisé à le montrer ? C’est un peu osé, voire très corsé, très éloigné de tous les interdits ou supposés interdits dont je viens de l’affranchir. Elle le trouve beau, il émane de lui une forme de ...