Trois mois de vacances
Datte: 13/01/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
voyage,
amour,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... à peu : les images du naufrage s’estompent remplacées par celle de sa quasi-nudité. Images précises, à forte teneur érotique : elle, se baissant pour poser ses vêtements dans le dinghy, son petit cul tendant l’étoffe de la chaste culotte blanche soulignant la fente congénitale. Elle, ramant vigoureusement, le jeu de ses muscles sous le soleil. Enfin, et surtout, elle, accroupie, pissant sans nulle retenue, m’offrant une vision unique sur son minou poilu d’où jaillit une puissante source dorée. Le bruit de son urine frappant le sol emplit mon esprit. Machinalement, je porte la main à mon sexe. Inerte bien sûr. Ma fatigue est trop grande pour que mon excitation soit autre que cérébrale. Elle a raison : les hommes vous êtes tous les mêmes.
(d’une galère à l’autre)
Lorsque je m’éveille, le soleil est déjà haut dans le ciel. La jeune dame qui a hanté mes rêves a déjà abandonné le navire. La cherchant des yeux, je finis par la repérer dans la crique en train de gambader dans l’océan. L’eau atteint sa taille et je me régale de ses petits nénés tressautant au gré de sa course.
M’apercevant, elle me fait des grands signes me demandant de la rejoindre. Elle crie :
— Venez ! Elle est bonne !
Bonne ? Elle en a des bonnes. Brrr. Devant mon hésitation, elle hurle :
— Ça vous fera du bien et ça vous décrassera. Je peux pas dire qu’hier soir vous sentiez la rose.
Toujours aussi sympa ! Elle n’a pas tort. Comme d’hab’ ! Nous avions beaucoup transpiré et mes odeurs ...
... corporelles ne devaient pas être très agréables. Je tombe mes fringues, ne gardant que mon slip. Afin d’éviter de patauger dans la boue, je longe la berge jusqu’à la hauteur de la première eau. Au moment où j’y entre, le bassin de ma coéquipière en émerge. Oups, la surprise me fait trébucher et je m’affale dans l’océan, tête la première. Elle n’a pas voulu mouiller sa culotte. Sa toison brune, un vrai buisson ! Nul ciseau ne l’a approché depuis longtemps. Ces gouttes d’eau qui perlent au bout des poils. Je n’ai pu en voir plus et quand je me relève, j’entends son rire cristallin et moqueur résonner dans mon dos. Je n’ose me retourner. Pas par pudeur, mais parce que je ne saurais lui cacher l’effet qu’elle me fait.
— Ça va vous rafraîchir les idées ! Je crois que vous en avez besoin.
Je ne réponds rien. J’avance en eau plus profonde pour cacher ma bandaison. Cette nana m’impressionne de plus en plus. Son aisance avec la nudité me stupéfie. Aucune provocation d’ordre sexuel, elle est simplement naturelle, à l’aise dans son corps. M’enfin, nous sommes seuls à je ne sais combien de kilomètres du premier être humain, je suis un homme (quoi de plus naturel en somme !) elle pourrait/devrait se méfier. Dois-je m’en réjouir ou déprimer ? M’en réjouir parce qu’elle me fait confiance ou déprimer parce qu’elle me voit comme un inoffensif vieillard incapable de l’attraper à la course. Ou pire, suis-je toujours invisible ? J’effectue quelques brasses pour me calmer puis me lave tant bien ...