1. La chandelle - 2


    Datte: 10/01/2019, Catégories: fh, amour, cérébral, pénétratio, portrait, délire, Humour Auteur: Lacducoucou, Source: Revebebe

    ... suite le marteau dans l’enclume. Ni string, ni cyprine, ou autre fée Lation qui font l’encre des plumes indigentes et le bonheur des lecteurs-à-une-main. Plus rien n’existe que nous deux. Rien que le désir, et l’éternité du plaisir.
    
    À mon âge, je réussis l’exploit de remettre le couvert derechef, avec les encouragements déchaînés de la victime. Brave et généreux général Sper, on peut compter sur toi…
    
    Ainsi parla Kamasoutra.
    
    Il a tout dit, Kama. Je préfère donc taire la longue nuit, le réveil, l’apéro et le repas de midi sacrifiés au profit d’une seule faim et d’un seul menu.
    
    Justine repart dans l’après-midi.
    
    — Justine, on n’aurait pas dû…
    
    Et la même réponse toujours énigmatique pour moi :
    
    — Si ! Il le fallait…
    
    Si j’avais su pourquoi…
    
    Pour Stéphane, ce fut au-delà de toutes ses espérances. Fâchée par ma brutale défection, c’est Griotte qui propose, par esprit de vengeance, de terminer la nuit chez lui. Elle n’aime pas les lapins, mais elle adore la pine.(Oui bon, d’accord, ce féminin-là j’aurais pas dû …) En début de soirée, ce fut donc moi qui me fis traiter de salaud, alors qu’en fin de soirée c’est lui, mais pas du tout pour les mêmes raisons.
    
    — Patron, si tu savais !(conversation au « Plat du jour » du lundi). Je la soupçonnais chaude, mais à ce point-là, pas possible.
    — C’est à moi que tu veux apprendre ça ? Bon, pas du tout par curiosité, tu penses bien que mon tact et ma délicatesse naturelle me l’interdisent, jamais j’oserais, mais ...
    ... juste pour savoir : raconte un peu…
    — Elle m’a dit que je baise aussi bien, sinon mieux que toi, sauf ton respect…
    
    … et que même je lui ai fait des trucs que tu ne lui avais jamais faits.
    
    — Ah bon ? Tu m’intrigues…
    — Oui, de la mise en scène ! D’entrée, je la prends en traître et la jette toute habillée sur le lit. Le temps qu’elle réagisse, ses poignets sont déjà attachés, bras écartés, aux barres métalliques de la tête de lit. Bien qu’elle se débatte, même traitement avec les chevilles, jambes bien ouvertes, en laissant cependant assez de longe pour qu’elle puisse rapprocher ses genoux ou se cambrer. Elle se met à vociférer dans sa langue maternelle.
    — Donc là, elle est déjà excitée à mort, c’est toujours comme ça avec elle. Et dans ces moments-là, c’est pas sa maman qu’elle appelle.
    
    Il poursuit avec un grand sourire :
    
    — Oui, tu confirmes ce que j’ai pensé. Prisonnière, elle tire dans tous les sens. Je passe sous la robe, je remonte lentement avec mes deux mains en caressant le velours de ses cuisses, puis j’en pose une sur sa station météo. Une météo d’enfer, patron, la canicule mais surtout pas la sécheresse ! Et, comme on le dit : cet enfer-là, Satan l’habite ! Elle arrête instantanément de se débattre et se cambre pour coller son pubis à ma paume. Je fais durer le plaisir pour faire monter la pression. Elle se remet à dire des mots inintelligibles mais, j’en suis certain, à la limite de l’insulte : sulo, canudus, etc.
    
    Alors, je la déshabille, avec art… ...
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