1. La chandelle - 2


    Datte: 10/01/2019, Catégories: fh, amour, cérébral, pénétratio, portrait, délire, Humour Auteur: Lacducoucou, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode 1 :Invité à Saint-Vit-sur-la-Jeanne, au mariage de Louis de la Margelle du Puy, le noble, avec Justine, la roturière, j’allais de surprise en surprise tout au long de la journée, jusqu’au point d’orgue, sur le coup de minuit. Selon la coutume en ces lieux, l’un des invités, désigné par tirage au sort, est chargé de tenir la chandelle aux mariés durant la nuit de noce. Il est hors de question de refuser. Et c’est à moi que cette bouffonnerie échut. Pire : la nuit de noces prit un tour inattendu. Si elle encorna le brave Louis, elle écorna surtout les bonnes mœurs et les valeurs sacrées du mariage. La honte m’habite. Oui, elle a honte.Le hasard, me direz-vous ? La fatalité ? Que nenni ! On va mesurer que Mac Hiavell, l’écossais inventeur du whisky, en tenait une, ce jour-là !Mais est-ce que je pouvais savoir, moi ?Ajoutons qu’il serait préférable d’avoir lu d’abord « Chandelle 1 » n°15206 – pour bien comprendre ce qui va se passer ici.
    
    Contre moi, Griotte de Amah Groupp, la fille de mon épicier turc, nue comme undoner kebab sorti de l’emballage… Bien que son papa vende un large éventail de nourriture, elle n’a maintenant d’appétit que pour un seul plat : la trique à la mode de Pan. Ah Griotte ! Une impétueuse confiture sur la tartine du drap ! Le beurre de sa motte exige autre chose qu’une vulgaire biscotte et mon meilleur remède pour tenter d’oublier Saint-Vit, c’est encore elle. Comme toujours lorsqu’elle ne se contrôle plus, elle abandonne la langue ...
    ... de Molière pour revenir à sa langue maternelle. Elle feule, éructe, hurle :
    
    — Vazymusalo ! muzytolimurço ! Plouforplouvittmusalo ! kassmuluchatt !
    
    Elle me griffe le dos à m’arracher les omoplates, m’étouffe contre elle en écrasant ses poumons pointus contre mon torse. Son bassin roule et tangue, ses cuisses prennent mes flancs en étau, ses pieds font des nœuds dans mon dos – c’est fou, hein, ce qu’un seul nœud peut provoquer. Je n’oserais prendre position sur sa religion, mais elle, visiblement, a choisi celle du missionnaire – la position, s’entend. J’accélère le pilon. Toi, tu vas l’avoir, ta vue sur Jérusalem ! Que je vais te défoncer, pieuvre lubrique, t’éclater le turbo, te crucifier l’abricot ! J’en deviens fou et la digue se rompt, je me lâche en elle. Le brave général Sper lance ses matozoïdes à l’assaut du col de l’Utérus. Sur le trajet, la foule des muqueuses applaudit à s’en rompre les membranes. Cuisses ouvertes, elle s’arc-boute, se tétanise et surpasse en décibels la corne de brume de l’Abeille Flandre.
    
    Le calme revient, son tendre sourire apparaît comme le soleil après l’orage ; autour de nous les petits cupidons se remuent le cul en gatsouillant. Nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre.
    
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    Le voyage du retour ? Un cauchemar ! J’étais dans le compartiment conducteur de ma deudeuche tgv fonçant sur la ligne grande vitesse de la vallée du Vit. J’entendis des bruits, des cognements sourds dans le couloir. C’est quoi, ça ? ...
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