1. La chandelle - 2


    Datte: 10/01/2019, Catégories: fh, amour, cérébral, pénétratio, portrait, délire, Humour Auteur: Lacducoucou, Source: Revebebe

    ... Mon volant d’une main, j’ouvris la porte pour jeter un coup d’œil et j’aperçus une horde de sangliers en train de foncer dans ma direction. Je ne cherchai pas à comprendre, je fuyis dans l’audace orthographique et dans la direction opposée, poursuivi par des grouissements de rage. L’étroitesse du couloir les gênait, ces imbéciles. Ils se bousculèrent, se coincèrent, grimpèrent les uns sur les autres. J’eus le temps le temps de prendre du champ, passai comme une flèche dans le second wagon, puis le troisième et là, devant moi… un mur de canards tout aussi agressifs que les sangliers. J’étais perdu ! Miracle : Berbe, le nain Berbe, apparut soudain à mes côtés et fit le ménage. Il balança à tour de bras des frisbees en marbre sur les assaillants qui battirent en retraite. Puis il se tourna vers moi, avec un sourire mauvais :
    
    — Ils voulaient tous t’enculer, ces cons ? Pas question, c’est moi !
    
    Un coup de frisbee à plat sur le sommet du crâne, je m’effondrai contre lui et… et je me réveille en sursaut. Penchée sur moi, ma Griotte, inquiète :
    
    — Tu criais dans ton sommeil, t’as fait un cauchemar ? Je t’ai secoué, rien à faire, alors je t’ai tapé sur la tête pour te réveiller.
    
    Brave Griotte ! Tremblant, je me réfugie dans ses bras, l’embrasse avec reconnaissance et tendresse ; elle ronronne d’aise en se collant contre ma géographie de rescapé des canards et retourna chez Morphée. Je n’ose l’y suivre de peur de retrouver tous ces connards : le nain, les sangliers et ...
    ... les canards. Alors mon esprit vagabonde. Dans ma tête repassent les images de Saint-Vit au lendemain de la noce.
    
    ********************
    
    Je n’ai pas terminé la nuit dans la chambre nuptiale, ce qui m’a enlevé une rude épine du pied : j’aurais eu du mal à nous imaginer en trio… au réveil. Après le combat de Titans entre Safoufoune et Mondard, Justine me conduisit dans une autre chambre, au fond du couloir. Sur le seuil de la porte, j’eus encore droit à un baiser torride comme seule Natacha sait en faire, puis elle m’abandonna en courant pour rejoindre son époux. J’ai préféré. Crevé, vidé, pompé, je n’aurais effectué qu’une misérable prestation. Et devant moi, ce lit qui me tendait les bras pour offrir la paix du sommeil au pécheur épuisé…
    
    Le lendemain ? Tout va très bien, madame la marquise ! Au petit-déjeuner, dans les cuisines du château, surprise ! Un Louis frais comme un gardon, sautillant et souriant. Comment avait-il pu récupérer si vite ? Ça tenait du miracle. Il l’avait prise à Lourdes, sa douche ? En trempant sa tartine de confiture dans son ovaire maltine :
    
    — Eh bé, j’en tenais une, hier soir ! Me souviens plus très bien, mais c’était super. Tu t’es bien rincé l’œil ? T’as vu de quoi on est capable, nous, à Saint-Vit ?
    — Oh oui, il a vu ! dit Justine avec un sourire entendu.
    — Et toi, ma douce, tu as aimé ?
    — Oh oui, c’était fabuleux ! (avec un clin d’œil vers moi, puis un second). J’attends qu’on m’en remette une couche !
    — Tu peux y compter ! Puis se ...
«1234...12»