1. La chandelle - 2


    Datte: 10/01/2019, Catégories: fh, amour, cérébral, pénétratio, portrait, délire, Humour Auteur: Lacducoucou, Source: Revebebe

    ... une heureuse surprise ! Ça fait longtemps que je voulais t’appeler, mais je n’ai plus osé…
    — Oui, oui, on dit ça, on dit ça. Ça fait trop longtemps que j’attendais ton coup de fil, alors moi, j’ai osé.
    — Tu as bien fait, il est le bienvenu.
    — S’il est le bienvenu, j’espère que je la serai aussi, la bienvenue.
    — Pardon ?
    — Je te téléphone pour t’informer que ce soir, je débarque chez toi à 18 heures précises. Tu ne discutes pas, c’est comme ça. Louis m’a accordé le week-end. Il est en déplacement au domaine de Donzère-Mondragon avec sa troupe de théâtre amateur pour présenter sa dernière pièce : « Les Turbines, toutes des Salopes ». Il m’a d’ailleurs chargée de te transmettre ses salutations.
    — Hé, t’es encore là ? Qu’est-ce qui se passe ? Tu veux pas qu’on se voie ?
    — Si, si ! Bien sûr que si ! Je t’attends avec plaisir, viens ma douce, viens ! Mais tu prends un risque… Tu vois lequel ?
    — J’y compte bien, pourquoi crois-tu que je me déplace ? À ce soir ! 18 heures ! Prépare les câlins !
    
    Pourquoi elle se déplace ? Juste pour un petit coït ? Bizarre.
    
    Si j’avais su…
    
    Elle raccroche. Un lourd moment de panique. J’avais promis à Griotte de l’emmener dans un bon restaurant, et qu’ensuite… Comment faire ? Et soudain, la lumière ! Je reprends le téléphone.
    
    — Stéphane ? Le service des sports du Vatican. T’as une minute ? Ouvre tes oreilles. Je suis dans la panade, j’aurais un gros service à te demander. J’avais prévu de sortir ce soir avec Griotte, l’emmener dans ...
    ... un bon restaurant et qu’ensuite… bon, t’as compris. Seulement voilà, coup de théâtre, ta sœur vient de me téléphoner : elle débarquera chez moi à 18 heures, et pour le week-end. Bon… euh… tu pourrais pas me remplacer au pied levé, chez Griotte ? Après tout, si je m’en souviens bien, t’as encore un gros truc à te faire pardonner, non ?
    — … Griotte, j’ai bien entendu Griotte ? Et comment ! C’est un cadeau inespéré, ça ! Qui plus est, c’est toi qui me le proposes ? Je l’avais dans l’œil depuis belle lurette, mais je n’ai jamais osé chasser sur les terres du chef. Puis-je pousser l’audace, patron ?
    — Dis toujours…
    — Le programme de la soirée, après le restaurant, peut-il demeurer… inchangé pour Griotte ?
    — Ça, c’est à toi de voir avec elle. Pour ma part, tu as carte blanche. Je ne suis pas du genre jaloux. Je crois même pouvoir dire qu’elle se fâcherait si la soirée ne s’achevait comme initialement prévu. Et j’ai cru m’apercevoir qu’elle t’a trèèèès, trèèèès beaucoup à la bonne. Tu lui téléphones ou je lui téléphone ? Toi ? Ok.
    
    18 heures pile, dring. Je vais ouvrir.
    
    Elle est là, devant moi, avec son regard à ramollir un homme et durcir son membre. Elle, je, nous ! Sans un mot, à bas les vêtements. Ils s’éparpillent comme des papillons dans la tourmente. Bouches soudées, mains folles, épidermes en délire, nos corps chutent et chantent sur le matelas d’où la pauvre vertu prend la fuite en hurlant. Pas de préliminaires, pas de léchouilles, ni fanfreluches ni plumes, tout de ...
«12...456...12»