1. Cruelles festivités


    Datte: 24/12/2018, Catégories: fhh, 2couples, oncletante, forêt, amour, fsoumise, nopéné, échange, fouetfesse, nonéro, nostalgie, policier, sf, jeux, Auteur: Collectif Antilogies, Source: Revebebe

    ... montrer l’étendue des dégâts.
    
    Plus tard, Valérie m’a précisé que sa patronne n’avait rien d’une chiffe molle ni d’un mollusque. Elle m’a confirmé avoir passé sa soirée de réveillon chez sa mère, dans sa chambre couchée sur le ventre, en rêvant tout en pleurant à sa belle tenue de soirée, un petite robe noire en soie pas mal au-dessus des genoux mais sans trop montrer les jarretières de ses Dim noirs et ses talons en vernis noirs, autant de trésors qui n’ont pas quitté les placards ; et pour seule consolation la tendresse de sa maman qui lui a pommadé ses fesses et la satisfaction d’avoir été pardonnée par sa patronne.
    
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    (Attention, âmes sensibles s’abstenir !)
    
    Cela fait quelques heures qu’elle observe cette cabane paumée en pleins bois. Aussi paumée qu’elle, à vrai dire. La jeune femme grelotte sous sa mince chemise en flanelle, passée dans un jean flottant sur ses hanches. Une tenue plutôt inappropriée pour cette fin octobre. Depuis son évasion, elle a beaucoup maigri. Compréhensible, quand vous errez depuis des jours dans une forêt immense sans presque rien à vous mettre sous la dent. Elle a essayé d’attraper des truites dans l’onde glacée des ruisseaux, comme le lui a appris son grand-père, et, étonnamment elle a fini par en serrer une dans son poing. Un poisson indolent, engourdi par le froid de l’automne, aussi faible qu’elle-même. Bientôt, elle n’aura plus assez de forces pour échapper à ceux qui la traquent. Alors elle a consommé le ...
    ... poisson cru, se forçant à ne pas vomir.
    
    Ce dernier repas commence à dater. Elle brûle de mettre la main sur quelque chose de plus consistant et de plus « civilisé ». Mais sa véritable urgence, c’est d’alerter les media. L’espoir a fini par surgir sous la forme d’un chemin forestier : une simple piste à travers les arbres. Elle l’a suivie, s’attendant à déboucher sur une route, prête à arrêter le premier véhicule venu. La piste l’a menée à la cabane au fond des bois. Cul-de-sac…
    
    Un vieux Dodge est garé à quelques mètres (verrouillé, bien sûr – aucune clé à l’horizon). La cahute doit être occupée, mais par qui ? Des hommes à eux ? Elle n’ose pas s’approcher. Désespérée mais pas stupide ! Il suffit d’attendre que les occupants décampent. Pourvu qu’ils bougent vite… Elle ne supportera pas une nouvelle nuit dans la froidure des sous-bois.
    
    Soudain, des grincements dans la bicoque l’avertissent d’un déplacement. À peine le temps de se dissimuler derrière les arbres que la porte s’ouvre. Le bruit des clés qui bataillent, une portière qui claque, puis le réveil en fanfare du Dodge, rugissant à pleines soupapes. Le véhicule s’ébranle, écrasant les aiguilles de pins tapissant l’allée avant de disparaître. Si ses occupants décident de faire demi-tour, elle ne pourra pas les louper. C’est déjà ça.
    
    Elle s’approche lentement, tendue et farouche, les doigts crispés sur une grosse pierre aux arêtes vives. Elle n’hésitera pas à tuer s’il le faut. Au point où elle en est, on est prêt à ...
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