1. Féria


    Datte: 19/12/2018, Catégories: fh, ff, ffh, fplusag, fête, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, hdanus, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    Patrice descend pour la Féria à Nîmes. Il va retrouver Audrey qui est surveillante dans un lycée à Millau. Ce sera l’occasion de faire connaissance avec leurs parents. Sans une secousse, le TGV démarre lentement. Quelques signes de mains d’amis sur le quai. Patrice regarde défiler les immeubles mouillés par la pluie. On vient à peine de partir et déjà il sent ses jambes qui s’ankylosent. L’espacement des sièges de deuxième classe n’a pas été étudié pour les gens d’un mètre quatre-vingt-cinq. Déplaçant son genou droit, il heurte celui de sa voisine. Il tourne la tête pour s’excuser ; d’un sourire elle le rassure :
    
    — C’est bien d’être grand, à l’extérieur quand on est debout, mais ici, c’est plutôt contraignant. Je vous fais une proposition : si cela ne vous dérange pas de me laisser le côté fenêtre, je vous cède ma place côté couloir, vous pourrez un peu détendre vos jambes.
    — Merci, j’accepte très volontiers. Je connais le paysage par cœur, et de plus par ce temps-là !
    
    Elle se lève et s’avance dans le couloir, lui, dégage sa grande carcasse. Cet échange lui permet de mieux apprécier sa voisine : la quarantaine bien sonnée, mais dans le bon sens du terme. Assez grande, elle lui arrive à l’épaule, encore assez mince, le léger excès de poids est placé aux endroits adéquats, poitrine et fesses. Comme dirait son copain André, elle est baisable, et même il n’y aurait pas à faire d’effort. Chacun s’est replongé dans la lecture de ses magazines : l’Équipe pour lui, le Nouvel ...
    ... Obs pour elle. La rame est complète en ce vendredi, veille du week-end de Pentecôte, mais peu de monde circule dans le couloir et Patrice peut y étendre ses jambes, se relaxer. Mozart et sa Marche turque le tirent de son assoupissement : non, ce n’est pas son téléphone. Sa voisine plonge la main dans son sac et en tire son portable. Patrice se lève, s’éloigne de quelques mètres pour ne pas être indiscret. La conversation est brève, il regagne son siège.
    
    — Merci de votre discrétion.
    — Il n’y a pas de quoi, c’est normal.
    
    C’est son vibreur qui l’interpelle quelques instants après. Il se lève à nouveau et se dirige vers le fond du wagon.
    
    — Allô
    — Bonjour Patrice, c’est Audrey. ? Tu as eu ton train ?
    — Bonjour mon amour, oui naturellement. Comment vas-tu ?
    — Bien, j’ai encore quelques bricoles à terminer, mais je serais prête pour dimanche. Toujours d’accord ?
    — Plus que jamais, mes parents sont fous d’impatience. Je vais te quitter, il y a un peu trop de monde autour de moi pour pouvoir discuter tranquille. Est-ce qu’il fait beau ?
    — Un soleil magnifique, pas un brin de vent. Formidable. Allez tchao, mon grand.
    
    Souriant, il retourne à son siège. Des conversations comme celle-ci vous mettent le cœur en fête. Par contre, sa voisine a cessé sa lecture et paraît contrariée ; peut-être son coup de fil.
    
    — Bonjour Madame, Monsieur. Billets s’il vous plaît.
    
    Ils n’ont pas vu arriver le contrôleur et tous deux cherchent leur ticket. Examen, poinçonnage.
    
    — À quelle ...
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