Descente au Paradis (6) - Histoires de Sexe

Descente au Paradis (6)

... pense même pas à se couvrir de quoi que ce soit, et son visage retombe sur le membre veineux du vieil homme, alors que ses lèvres s’humidifient et que sa gorge s’assèche.

— Tu t’es bien regardée ? T’as bien regardé une autre femme dans ta vie, non ? T’es parfaite, p’tite, t’as un corps parfait ! Et en plus de ça, t’es intelligente... T’es forte ! T’es réfléchie, et... Putain de nom de Dieu t’es belle, oui ! Je t’aime Suzanne, oui.

Le jeu de Marcel est excellent, bien qu’il ressente également un petit pincement au cœur. Outre cela, il touche la corde parfaite : la belle quadragénaire, dans sa vie, n’a pas entendu beaucoup de fois ces quelques mots. Son ex-mari les lui avait susurrés à l’oreille sa nuit de noce, avant de s’endormir dans son lit ivre mort, et en lui demandant sa main, rien de plus. Le mélange des émotions, l’incompréhension, la frustration de n’être parvenue à l’orgasme, tout cela concocte un cocktail explosif : Suzanne a une larme, et essaie bêtement de bredouiller quelques mots, sans y parvenir. Marcel profite de l’occasion : il se rapproche de la belle, et se plaçant sur la pointe des pieds, l’embrasse.

Suzanne ne bouche pas : la bouche légèrement entrouverte, elle sent la langue du vieil homme passer entre ses lèvres, puis se retirer. Son haleine sent le café, et la fait légèrement grimacer ; ses seins viennent frotter contre la poitrine hirsute du vieil homme, et sa queue dure comme de la pierre vient frotter sur son ventre. Les souvenirs ...

... reviennent dans son esprit : le contact de son gland, dur comme du fer, venant forcer l’entrée de son jardin. La belle en veut encore : son corps la pousse au désir et à l’abandon, alors que son esprit essaie désespérément de lutter. Sa main se dirige machinalement vers la queue de Marcel, mais à un centimètre du membre, elle parvient à s’en rendre compte, et s’arrête. Marcel le voit, et attrape sa main.

Le vieil homme glisse ses doigts boudinés sur la toison brune encore trempée de la belle quadragénaire, jouant de ses doigts entre ses poils pubiens. De l’autre main, il guide la jeune femme et dépose la sienne sur sa queue, avant de la relâcher.

— J’ai... J’ai eu quelques soucis d’impuissance. Mais t’en fais pas p’tite, avec une gamine comme toi il peut plus rien arriver. T’es la plus belle femme du monde.

Marcel grimace, il a peur d’être allé trop loin. Mais apparemment, Suzanne, piquant un fard et baissant la tête de honte, semble être partie dans un autre monde :

— Je... Je ne sais pas, je...

Marcel dépose sa main sur son ventre, au niveau de son utérus, et lui attrape une fesse de l’autre, fermement : il profite de son désarroi pour l’embrasser une nouvelle fois. Contrairement à la précédente, il a l’impression que les lèvres de Suzanne ont remué, bien qu’il n’en soit pas complètement sûr. Il prend la belle par la main et commence à la guider au travers de la maison. Suzanne sait qu’elle doit réagir maintenant, où elle ne pourra plus le faire : il faut qu’elle ...