Descente au Paradis (6)
Datte: 19/12/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory
... plaisir. Elle souffle fort, se remémore des souvenirs, et imagine les conséquences possibles de ses actes. L’orgasme monte : elle se voit déjà allaiter de nouveau, dans la cuisine où elle était encore il y a de cela dix minutes, sous le regard de Marcel.
Non, c’est si sale... Mon Dieu...
Suzanne ne comprend pas : en une fraction de seconde, une lumière passe dans son esprit et elle s’interroge sur le pourquoi de son comportement. Pourquoi Marcel ? Pourquoi pas plutôt un beau prince charmant ? Mais l’éclair est très court, et rapidement elle reprend son activité. L’orgasme est à deux pas, il ne suffit d’un rien...
— Hé... P’tite. S’te plaît, faut vraiment que je te parle.
Suzanne s’interrompt dans sa rêverie. Cette fois-ci, un pic de colère monte, encouragé par la frustration : elle se relève, manque de trébucher, et sort de la douche. Elle attrape sa serviette, qu’elle enroule autour de son corps avant de sortir, tout en hurlant :
— Marcel ! Ca suffit maintenant ! Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans le fait de me laisser tranquille ? Je...
Le regard de la belle quadragénaire se vide, et ses bras tombent le long de son corps. La colère s’efface de son visage et laisse place au néant : devant elle, Marcel se tient tout droit, le regard coupable pointé vers le sol, et nu comme un ver. Les yeux de Suzanne s’abaissent, et elle se retrouve absorbée : en plein jour, le sexe bandé du vieil homme est tout bonnement monstrueux par rapport à ce qu’elle a déjà ...
... connu. Suzanne se stoppe, et sa mâchoire tombe.
— Tu vois, p’tite ? C’est ça que tu me fais ! J’ai mal... Ca me fait mal de me dire que je t’ai fait du mal, mais la vérité c’est que j’t’aime, et que j’arrive plus à penser à rien d’autre qu’à toi. Je suis désolé...
— Tu... Tu m’aimes ?
Cette fois-ci, et malgré la tentation, le regard de Suzanne se relève vers celui de Marcel, au bord des larmes. Marcel joue la comédie : il a vu Suzanne s’offrir du plaisir, grâce à une petite caméra qu’il a placée dans un coin de la salle de bain. Il savait que son temps était limité, qu’il n’aurait qu’une fenêtre : s’il veut arriver à ses fins, il doit tout donner, se donner à cent pour cent. Cette fois, il n’y a que trois solutions : soit il chevauche Suzanne, soit elle la chevauche, soit il ne la reverra plus jamais. Il le sait, et donne tout.
— Mais... Mais t’es conne ou quoi ?
Marcel s’approche, attrape le visage de Suzanne, et le tourne vers le miroir : surprise, la belle ne réagit pas, pantin entre ses mains. Elle sent la queue de son vieux voisin venir se coller sur sa fesse gauche, encore mouillée de sa douche : son bas-ventre repart de plus belle. La belle a les ovaires en feu.
— Regarde-toi ! T’es magnifique, t’as un visage parfait, y a pas un défaut. Et c’est pas tout...
Le vieil homme attrape le pli de la serviette, et la dégage d’un coup, dévoilant la belle dans toute la splendeur de sa nudité, alors que sa poitrine rebondit encore sous le choc. Surprise, elle ne ...