Descente au Paradis (6) - Histoires de Sexe

Descente au Paradis (6)

... agisse vite, avant qu’il ne se passe quoi que ce soit qui la fasse basculer ; l’air passe entre ses cuisses, et rafraîchit la cyprine qui perle de sa vulve. Suzanne est trempée, et Marcel ouvre la baie vitrée :

— Viens, p’tite. On va se mettre dehors, on sera plus à l’aise.

— Non... Non, pas dehors...

Marcel se retourne, et son vrai visage apparaît un dixième de seconde, un sourire de victoire plaqué dessus. Il reprend son masque, presque aussitôt : Suzanne n’a rien vu, elle regrette déjà ses paroles : elle cherchait simplement à ne pas s’exposer plus encore, et il n’y avait aucun autre sous-entendu dans sa phrase. Mais c’est fini : elle a pratiquement perdu, et elle le sait. Elle n’aurait rien dû rajouter après le non : là, elle s’est offerte malgré elle. Marcel l’embrasse de nouveau, et la belle sent que ses résistances disparaissent à mesure que le membre du vieil homme entre en contact avec son corps, et en particulier son membre : elle est obsédée par sa vue, ne le lâche pas, et mouille à mesure qu’il bouge avec les mouvements de Marcel. Il est l’inverse du prince charmant, et bizarrement, Suzanne se sent souillée lorsqu’il la touche : son bas-ventre en chauffe rien qu’à l’idée.

— On va se mettre où tu veux, ma belle. C’est toi qui commandes, on va à ta vitesse.

— D’a... D’accord...

Pourquoi a-t-elle répondu ? L’esprit de Suzanne s’embrouille alors qu’elle se fait guider : son corps prend la relève, et elle ne peut que se laisser dominer par ses ...

... pulsions. Elle qui jouait la femme en colère, prête à courroucer Marcel à la sortie du bain, la voilà bien arrangée. Marcel a de plus en plus de mal à cacher son sourire : il sait qu’il a gagné, et il est prêt à tenir son rôle. Il va falloir être efficace, et aller droit au but. Il la guide à sa chambre, et la fait assoir sur son lit double. La proie est prise au piège, et ne peut plus s’échapper : voilà une semaine qu’il a bataillé dur comme fer pour y parvenir, choisissant spécifiquement chacun de ses mots, de ses gestes, et enfin... il va pouvoir la prendre.

Marcel appuie sur les épaules de la belle et la fait s’allonger : comme un pantin, elle se laisse faire, trop absorbée par le sexe de son voisin qu’elle en oublie de réfléchir. Le vieil homme s’assoit à-côté, et lui écarte les cuisses, les malaxant au passage, avant de glisser un doigt sur le clitoris tout tendu de la belle, et de jouer avec en la regardant dans les yeux. Les fesses de la belle quadragénaire se trémoussent, elle dandine en gémissant tout son plaisir. Le vieil homme aurait aimé se faire sucer, mais aujourd’hui, il ne peut pas : il doit donner tout son plaisir à la belle, lui donner envie de revenir, et d’en reprendre encore. Il ne peut pas se permettre de penser qu’à lui seul. Le plaisir de Suzanne monte, et ses gémissements se transforment en petits cris : au moment où elle commence à tendre le bassin en avant, Marcel se stoppe.

— Non... S’il te plaît...

— T’en fais pas, p’tite, je te laisse pas ...