3 times and you lose
Datte: 16/12/2018,
Catégories:
mélo,
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
... ! accusai-je entre deux sanglots. Tu veux en profiter, comme tous les autres ?
Malko prit un air penaud. Je partis dans un rire hystérique.
— Bah, de toute manière, qu’est-ce que j’en ai à faire ? Vas-y, prends-moi, ça changera rien finalement !
Et je me jetai sur le canapé déplié, m’étendant sur le ventre, attendant son bon plaisir. Je l’entendis approcher, puis s’allonger à côté de moi. Il me tourna doucement vers lui, et m’embrassa à nouveau. Il sentait bon, un mélange d’épices et d’alcool, c’était fort, ça me donnait le vertige, et sa langue possédait ma bouche avec passion. Je lui rendis son baiser, un long moment.
Malko abandonna mes lèvres et glissa les siennes dans mon cou, me donnant de petits baisers furtifs et légers qui me chatouillèrent. Au même instant, je sentis sa main serrer mon entrejambe, puis descendre jusqu’à l’ourlet de ma robe, et remonter par en dessous, caressant ma peau, effleurant mes genoux, puis mes cuisses nues. Des frissons me parcoururent, ma respiration s’accéléra.
— Tous des salauds ! geignis-je encore, les yeux fermés.
Malko me fit un « chuut » péremptoire à l’oreille, continuant à me caresser d’une main. À son invitation, j’entrouvris mes jambes. À travers ma culotte de coton, il trouva ma fente et y enfonça le bout d’un doigt, appuyant fort, en même temps, sur la ligne ...
... bombée de mon clitoris, dans un mouvement de va-et-vient. Perdue et malheureuse, je le laissai faire, et me sentis envahie d’une torpeur trouble, jusqu’à ce que je me raidisse et pousse un cri, traversée par une vague de plaisir.
En revenant à moi, je m’aperçus que Malko était debout, devant le canapé, à me contempler avec ardeur et possession.
— Qu’est-ce que tu fais ? demandai-je tout de même d’une petite voix.
Malko me sourit, l’air amusé, se rajusta un peu. J’aperçus une belle bosse dans son pantalon, mais il se détourna aussi sec et gagna la porte.
— Je retourne à mon poste, répondit-il, goguenard.
— Mais…
— Je voulais que tu te calmes et que tu savoures l’instant présent, Charlotte, me coupa-t-il avec malice. Et avec les cochonnes comme toi, je connais un bon moyen…
Pas le temps de répliquer qu’il était déjà sorti. Je regardai la porte close d’un œil rond. Me laisser comme ça, toute débraillée, les sens en feu, alors que j’avais secrètement décidé de m’abandonner à mon désir ? Ah ! Eh bien, comme chevalier servant, ça craignait ! Il avait jamais appris à secourir convenablement les demoiselles en détresse ? Comment voulait-il que j’oublie mes déboires dans la débauche s’il se comportait comme un sobre prince charmant ?
Pfffou.
Quel bordel !
3 times and you lose : Travis —The boy with no name
À suivre