1. Mademoiselle Leroy


    Datte: 11/12/2018, Catégories: fh, policier, Auteur: Zahi, Source: Revebebe

    ... tu connais de mademoiselle Leroy ?
    
    Elle mit sa main sur ma braguette, ce qui me fit bander immédiatement. Elle dut sentir le choc de l’enflement. Elle éclata de rire.
    
    — Chut !
    — Elle couche avec tout le monde, dit-elle en évitant de pouffer de rire. Je vous l’ai dit, c’est une salope. Elle a commencé par coucher avec monsieur Duval, et après quelques mois sa femme a été alertée et elle lui a fait un remue-ménage, après elle s’est tournée vers tout ce qui a du concombre. Lorsqu’elle est en chaleur, elle appelle un employé pour s’envoyer en l’air au bureau.
    — Elle est comment au boulot ?
    — Chiante. Elle veut la place de monsieur Duval. Elle surveille tout ce que fait monsieur Duval et fait des combines avec les employés et les clients. Moi, je connais pas grand-chose, mais Mamadou pourra t’en parler.
    — Mamadou ?
    — Oui, pardon, c’est le directeur commercial, il ne s’entend pas du tout avec elle.
    — Et monsieur Duval ?
    — Trop gentil, monsieur Duval, tout le monde l’aime à la banque.
    — Et toi ? lui dis-je avec un sourire.
    — Je vois, monsieur Samir, vous voulez savoir si j’ai couché avec monsieur Duval.
    — Ce n’était pas ma première intention.
    — Voilà, je vais tout vous dire. Pour moi, coucher ça ne veut rien dire. C’est vrai que je l’ai fait quelques fois avec monsieur Duval, et d’autres fois avec des clients sur demande de monsieur Duval, mais sans aucun sentiment. Monsieur Duval a été très gentil avec moi, il m’a embauchée dans la banque alors que je viens d’une ...
    ... famille très pauvre et je n’ai personne sur qui compter.
    — Et hier soir ?
    — Franchement, monsieur Samir, personne ne m’en a parlé avant l’appel d’Ibrahima.
    — Et pourtant, tu étais bien pomponnée.
    — J’allais sortir avec des copines. J’adore faire la fête, je sors presque tous les soirs. Et puis avec vous, je me suis éclatée.
    
    Cette confidence ne parut pas l’affecter outre mesure. Tout le long de la discussion, elle parlait doucement avec une modulation marquée, elle gardait son sourire d’ange et me regardait droit dans les yeux.
    
    Je rentrai au bureau sans savoir quoi penser de tout ce charabia. Je n’étais pas trop au parfum des mœurs locales. En tout état de cause, le sexe paraissait facile ici, cela change de Tunis où il faut se déplumer pour enculer une mouche. Mélissa passa me voir vers dix-huit heures pour me demander ce que je faisais de la soirée. Je l’éconduisis gentiment en prétextant que j’étais trop fatigué et que j’allais me coucher tôt. Quelques minutes après, mademoiselle Leroy débarqua. Le bouton de son chemisier s’était défait encore une fois.
    
    — Trop fatiguée pour faire le point avec toi ce soir, dit-elle, ton invitation pour le dîner tient toujours ?
    — Il m’est arrivé une fois de ne pas tenir parole.
    — C’était quand ?
    — Tout jeune, j’avais promis à ma mère d’épouser sa nièce. Depuis ma cousine a trois enfants et je suis toujours célibataire.
    — Je passe te prendre à l’hôtel à vingt et une heures.
    
    Je passai encore une heure au bureau et appelai ...
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