La délurée Justine est bonne à marier - Histoires de Sexe

La délurée Justine est bonne à marier

... engage, soyez-en certain et je vous en fournirai les preuves. Dites-moi tout d’abord monsieur Montfort ce que vous me reprochez au sujet de Louis, votre comptable qui s’occupe aussi de la bibliothèque.
— D’après ce qui m’a été rapporté, vous échangez avec lui des propos très osés et vos conversations quelque peu légères dans la bibliothèque vont bon train, suivies de silences qui semblent en dire long sur vos… occupations. Cela vous suffit-il, pour comprendre de quoi il en retourne ?

Justine souffle un bon coup, complètement rassurée sur les faits. D’ailleurs elle se retient de sourire en y repensant.

— Aaaah, c’est cela ! Tout a été entendu, mais rien n’a été vu, n’est-ce pas ?
— Tout juste !
— Alors je peux prouver mon innocence si vous acceptez de me suivre jusqu’à la bibliothèque, afin de blanchir Louis, accusé injustement autant que moi. Il doit y travailler à cette heure.
— Soit ! Préparons-nous et allons-y de ce pas, je suis curieux de connaître le fin mot de l’histoire.
— Moi aussi, père ?
— Constantin mon fils, as-tu mieux à faire ?
— Aucunement père. Je suis même impatient de connaître ce qui se trame dans la bibliothèque.

À ce moment, il semble que Constantin accompagne ses paroles d’une œillade discrète pour Justine, puis il pose sa tasse de café sur le plateau et reboutonne sa redingote. Monsieur Montfort éteint son cigarillo et passe ses mains dans les cheveux pour replacer quelques mèches faussement rebelles, tandis que madame prend son ...

... châle.

Ils sortent ensuite du salon, passent le long de quelques pièces, montent l’escalier des maîtres et traversent le grand couloir de gauche du premier étage.

—oooOooo—

Bien avant d’arriver devant la bibliothèque, Justine leur demande de faire silence et d’écouter de toutes leurs oreilles ce qui se dira quand elle sera seule avec Louis. Surtout, ils devront attendre dans le couloir jusqu’à ce qu’elle les fasse pénétrer dans la pièce. Ils acceptent surpris.

— Soit ! Mais nous n’avons point l’habitude d’être menés de la sorte.

Ils arrivent. Justine entre et referme bien vite la porte derrière elle. Au bout de quelques minutes, le père, la mère et le fils Montfort entendent sa voix :

— Non, pas tout de suite, j’ai peur qu’on nous surprenne.

Ensuite, Louis enchaîne d’un ton doux et convaincant :

— N’ayez crainte, nous sommes tranquilles ici et je vous promets d’être doux.
— Monsieur, je ne suis pas prête à vous entendre parler de douceur. Laissez-moi, je ne souhaite pas me donner à vous sans avoir pris mon temps, afin de découvrir tous les avantages que vous me proposerez.
— Je veux bien attendre et vous parler toute une heure, si vous me promettez que ma patience sera récompensée. Lorsque je vous aurais charmée, me laisserez-vous regarder votre culotte toute blanche en vous abandonnant ? demande Louis.
— Je pense que oui, mais…
— Ensuite, de votre main douce et délicate, vous frotterez-vous votre minou que je devine charmant ?
— Si l’envie me prend, je ...