La délurée Justine est bonne à marier
Datte: 08/12/2018,
Catégories:
f,
fh,
cadeau,
Inceste / Tabou
campagne,
soubrette,
cérébral,
revede,
init,
exercice,
portrait,
Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe
Sur les coteaux plantés de vignes au pays de Bourgogne, vit Justine. La jeunette est joliment pulpeuse et ses attraits bien nombreux. Au premier regard, certains remarquent plutôt ses cheveux longs, d’un brun tirant sur le noir, qu’elle brosse souvent pour accentuer leurs reflets soyeux. C’est le cas du curé qui la connaît bien. Quant aux dames d’église, elles ont plutôt tendance à se signer avec des« doux Jésus, sainte Mère » en la voyant passer devant leurs maisons. Eh bien oui ! Les yeux de leurs fils sont attirés comme des aimants par la poitrine des plus avantageuses et elles craignent un début d’égarement des fistons, ou pourquoi pas… du mari. Allez savoir ! Sa taille est de guêpe, tout juste à mettre entre des braves mains aimantes et travailleuses. Mais nous nous égarons. Revenons à Justine.
Bien née, mais sans rente aucune, elle est ici depuis sept ans, au service de la famille Montfort, des cousins éloignés, installés là depuis toujours. Elle est jolie comme un cœur, d’un tempérament optimiste, maligne comme on en voit certainement peu, sur neuf kilomètres à la ronde jusqu’à Meursault et coquine encore plus. Elle seconde Madame Lucotte l’intendante, dans l’entretien de la maison.
À Meloisey, petit village de Côte-d’Or, il y fait bon vivre en l’an 1872, malgré le phylloxéra qui est à l’œuvre en Bourgogne depuis l’année dernière. La brunette gentiment délurée se réjouit de pouvoir y fêter ses vingt-trois ans dès le chant de l’été et rêve d’un mariage dans ...
... l’année.
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Nous sommes le jour du seigneur au 19 mai.
Justine profite des premiers beaux jours et s’en va après la messe sur la petite sente appelée la Meusserotte qui longe le clos Fortier par sa droite et rejoint le chemin menant au mont sur les Hautes Côtes. Arrivée là, elle s’assied sur une des grosses pierres tout à côté du Calvaire portant sa grande croix. Sur le coteau, les pieds de vigne font tristes mines malheureusement, mais à cet âge-là, une si jolie frimousse a bien d’autres préoccupations.
Sa tête est pleine de désirs charnels qu’elle voudrait bien ne plus vivre en solitaire et son sang bouillonne en pulsions parfois difficiles à maîtriser. Rien ne l’arrête pour le moment, afin d’en apprendre un peu plus sur les hommes. Enfin pas tout à fait, puisqu’elle se réserve pour un futur mari et n’accepte aucune main sur elle.
Sans perversité aucune, elle écoute donc et observe les stratégies de conquête des quelques courtisans du coin qui s’empressent auprès d’elle et les rabroue si besoin. Aucun jeu de main pour ces coquins ! Cette occupation de simple documentation sur le terrain lui prend une heure par-ci, une heure par-là depuis quelque temps. Rien de tel que de les avoir en face ! Car il ne lui suffit plus pour s’affranchir des choses de la vie de lire ce que la Bible raconte sur Sodome ou Babylone, cités perverties, pas plus qu’en dévorant les comédies théâtrales de Marivaux qu’elle emprunte à la bibliothèque de la maison. Grâce à tout cela, ...