L'amante religieuse
Datte: 07/12/2018,
Catégories:
fh,
religion,
campagne,
amour,
Oral
pénétratio,
confession,
Humour
initfh,
Auteur: Bouldegom, Source: Revebebe
... longtemps. Elle se pelotonne dans mes bras, et s’habitue au contact des peaux. Parfois, elle se remet à trembler, mais maintenant elle en rit et je la serre un peu plus tendrement.
Ce matin, en balade, je lui ai demandé si elle avait encore son pucelage.
— Qu’est-ce que c’est, le pucelage ? C’est comme le gorille ?
— Ben, la virginité, est-ce que tu es vierge ?
— Aussi vierge qu’à ma naissance !
— Ton père ?
— Non, il m’a souvent touchée, peut-être caressée. Tu sais, l’autre jour, après t’avoir quitté, j’ai rêvé à mon père. Son pantalon faisait une énorme boule à la hauteur de son sexe, et il voulait que je le caresse ou que je l’embrasse. Peut-être qu’il m’a fait faire ça autrefois…
J’ai la sensation que, malgré toute sa volonté, ses contacts avec moi remuent beaucoup de choses dans son inconscient, et dans son conscient aussi, bien sûr.
Au retour, je lui chante la paillardeMaman qu’est-ce qu’un pucelage ?. Elle reprend vite le refrain et se tord de rire. À la fin, elle me dit :
— Tu sais, moi non plus je ne sais pas y faire. Apprends-moi, je promets de ne jamais te mordre jusqu’au sang. Ce soir, je ne viendrai pas…
— …
— Tu sais, je suis impure.
— Impure ?
— J’ai mes règles !
Je ne peux pas m’empêcher de rire.
— Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’impureté ? On n’est plus au Moyen Âge !
— Ça ne te dégoûte pas ?
Je lui répète qu’il n’y a rien d’impur ni de sale ni de dégoûtant, et que c’est simplement du sang. Mais derrière ses paroles ...
... je comprends que toutes les autres religieuses ou presque étaient ménopausées et regardaient sœur Madeleine comme le symbole d’une féminité repoussée ou honnie. J’ai bien du mal à la convaincre.
Dans l’après-midi, alors qu’elle est sur l’ordi, je l’entends qui m’appelle avec une voix pleine de détresse. Elle a cherché « pucelage » dans un moteur de recherche, et tout un tas de sites pornographiques ont bientôt déferlé sur son écran. Faute d’expérience, elle a cliqué à tort et à travers, ne faisant qu’aggraver son cas. Elle y voit bien sûr des choses très… inattendues. À mesure que j’efface les écrans, elle pointe une image ou une autre et m’interroge des yeux. Elle me demande si c’est ça, faire l’amour. La fellation surtout lui pose question. Elle me demande si c’est agréable. Je lui réponds que oui, sauf si elle mord jusqu’au sang. Son éclat de rire détend l’atmosphère.
Le soir, elle vient très tard, alors que je suis endormi. Elle m’enlève mon tee-shirt, enlève le sien et se colle contre mon dos, une main sur mon torse.
— Dors !
Tu parles si je vais dormir, avec ses seins qui me font « haut les mains », mais ce ne sont pas mes mains qui se dressent. Et puis, bêtement, je m’endors comme un bienheureux. Le matin, Suzanne est toujours là. Elle s’est retournée et dort tranquillement. Je me lève sans bruit et pars chercher du pain pour le petit déjeuner.
Quelques jours ont passé. Suzanne a téléphoné à la Mère supérieure du couvent pour la rassurer sur son sort. ...