L'amante religieuse
Datte: 07/12/2018,
Catégories:
fh,
religion,
campagne,
amour,
Oral
pénétratio,
confession,
Humour
initfh,
Auteur: Bouldegom, Source: Revebebe
... religieuse (« c’est pas comme ça ! », puis à la fin, « eh oui ! ») la rend pensive. Qu’est-ce que c’est, se masturber ? Elle aime beaucoup également Brel qui pourtant la torture beaucoup plus. Cet après-midi, elle écoutaitLa haine :
Elle me dit :
— C’est moi, ça !
Et elle se met à pleurer. Maintenant, quand elle est triste, elle vient poser sa tête sur mon épaule. C’est un peu ridicule, mais ce geste de tendresse quasi enfantine me met les larmes aux yeux. C’est drôle, non, pas ses pleurs, mais il y a plein de chansons que je redécouvre avec un sens un peu différent à travers elle.
Il y a aussi Barbara. Sans rien connaître de son histoire, elle a instinctivement ressenti le problème d’inceste.Il pleut sur Nantes la fait immanquablement fondre en larmes. Elle n’a pas revu son père après son entrée au couvent. Et puis elle a découvert Souchon,Et si le ciel était vide. Elle le passe en boucle tant elle aime les mots de ce titre. Mais, quand j’évoque mon point de vue sur l’improbabilité totale de l’existence de Dieu, elle se fait l’avocat… du diable et essaye de se persuader que le ciel n’est pas vide.
Le lendemain, elle me reparle de la chanson de Souchon.
— La veille du jour où j’ai quitté le couvent, la Mère supérieure, une très vieille dame, très sage et respectueuse, est venue me voir dans ma cellule. « Tu sais Suzanne, j’ai toujours pensé que tu avais pris le voile pour de mauvaises raisons. Tu es intelligente, tu aimes rire, tu aimes la vie. Au bout de ...
... mon existence, je me dis deux choses. D’abord, l’existence de Dieu n’a rien d’évident. Ensuite, s’il existe, s’il est aussi parfait et aussi bon que nous le répétons chaque jour, il ne peut qu’être consterné que ses créatures, nous, passent leur vie à le prier et à chanter ses louanges. Je pense que j’ai été orgueilleuse de choisir cette voie. Je suis heureuse que tu partes. Fais tout ce que tu peux pour apprendre à vivre parmi les humains. Ne cherche jamais de bonnes raisons pour ne pas faire ce que tu penses devoir faire. Et respecte-toi toujours. » Ses paroles m’ont beaucoup choquée… et beaucoup marquée.
Elle m’explique qu’elle ne pleurait (et ne riait) presque jamais au couvent. D’abord, « parce que chez ces gens-là », il n’y a pas d’émotions, il y a une règle ; ensuite, le silence devient une telle habitude qu’on fait « taire » toutes ses émotions. C’est très rassurant au début quand on a une vie perturbée mais, petit à petit, on ne s’étonne plus de vivre dans un monde refermé, protégé, obnubilé par la prière et la lecture des textes sacrés. Mais zut (elle se risque dans des petits gros mots), elle veut vivre, avec des joies et des douleurs, des rires et des pleurs.
Quelques jours ont passé. Nos contacts ont peu évolué. Elle a décidé de m’enlever mon tee-shirt, puis elle a enlevé le sien. Elle n’a plus retouché mon sexe. Quand j’ai voulu lui embrasser les seins, elle m’a gentiment repoussé. « Attends encore un peu… ». Je ne suis pas pressé. Elle reste maintenant plus ...