Sulfureux scoutisme (1)
Datte: 07/12/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Lydris, Source: Xstory
... par le reste de ses jambes interminables. Dans la lumière de la lune, je voyais distinctement ses seins brillants d’une odorante sueur rebondir à chacun de mes assauts et faire voler par la même occasion la dérisoire étoffe de nos foulards. Je discernais à peine sa peau devenir carmin pour la troisième fois alors que les vagues de ma propre jouissance venaient lécher les barrières de mon endurance.
Les muscles de son vagin se contractaient spasmodiquement autour de mon chibre, l’emprisonnant dans leur chair incandescente et l’amenant au point où tout mouvement pouvait le faire craquer ; tout à coup, je sentis leur pulsation s’accélérer, tandis que la main d’Astrée jaillissait pour attraper mon foulard et tenter de me plaquer sur son corps ; mais cette fois-ci, je résistai à son désir pour lui imposer le mien. Dans un puissant mouvement d’échine, je me cabrai pour échapper à sa poigne, attrapai fermement sa main et sortis de son corps pour enserrer de force mon sexe entre ses doigts. Dans un regard impérieux, j’imprimai à son poignet les premiers mouvements d’un aller et retour libérateur. Et si ses yeux se firent soumis, son sourire, lui, était mutin ; elle se mit à me masturber à une vitesse que seule la présence de sa cyprine sur ma peau et sur sa main rendait supportable.
Enfin, supportable ; en voyant qu’elle ne pouvait pas ...
... s’empêcher de se toucher de son autre main tout en réprimant à grand-peine ses gémissements, une vague de plaisir immense renversa les dernières barrières de ma volonté, et, dans un grognement libérateur, je déversai ma semence sur son ventre sale et transpirant, en longs jets lactés qui vinrent zébrer sa peau jusqu’à la naissance de ses seins, jusqu’au nœud de son foulard. Elle n’avait pas cessé de me masturber pour autant ; et au contact de mon sperme chaud sur sa peau mouillée, elle se cambra une fois de plus en arrière, jouissant dans une exclamation qui déchira la nuit.
Pantelant au-dessus d’elle, tremblant sur mes bras tendus, je jetai à Astrée un regard rendu trouble par mon orgasme. Un sourire rêveur fendait son visage épuisé, et nulle larme ne roulait de ses paupières fermées. Alors, je m’autorisai à saper l’appui de mon bras gauche pour rouler sur la pierre et me placer à ses côtés. J’aime à penser à la chaleur de nos deux corps qui s’échappa dans la nuit comme une flamme invisible, au retour du silence assourdissant des insectes et de la lune, à l’impassible source qui continua de couler sans se douter de ce qui venait de se passer. L’engourdissement nous prit tous les deux sans que nous nous en aperçûmes ; embrassés du même mouvement par Morphée, nous sombrâmes dans l’indolence jusqu’aux premiers rayons de l’astre du jour.