Sulfureux scoutisme (1)
Datte: 07/12/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Lydris, Source: Xstory
... titillant de ma langue le moindre recoin. Je me réservais le clitoris pour la fin ; immobilisant soudain mon doigt, mais le laissant en elle, je me mis à souffler dessus d’une façon qui devait –à entendre son gémissement désespéré- lui être insupportable. Je résistai une cruelle douzaine de secondes aux poussées pressantes de sa main droite sur ma tête, chassant la gauche –qui voulait briser l’intenable situation- de ma propre main gauche, pour enfin reprendre l’activité de mon doigt dans son intimité tout en suçotant son bouton d’amour.
Les cuisses de mon amante se hérissèrent d’une formidable chair de poule, et j’entendis presque la détonation de son orgasme fulgurant.
Cette fois, je saisis l’opportunité pour prendre l’avantage sur celle qui avait joui deux fois sans moi. Elle avait en effet complètement soulevé son bassin du sol pour l’écraser contre ma tête toujours fermement maintenue ; d’un geste vif de ma main gauche, je commençai à faire glisser le long de ses cuisses la ficelle qui emprisonnait l’objet de mon désir, et me dégageai cruellement de son étreinte pour écraser son corps avec le mien. Mes oreilles libérées de la sourdine de chair de ses cuisses purent percevoir ses halètements épuisés. De ma main qui tenait son sous-vêtement victorieusement arraché et encore trempé, je me dégageai du mien sans lâcher du regard les yeux fermés d’Astrée. Mon sexe palpitait juste à l’entrée du sien ; il glissait de quelques millimètres à chacun de mes mouvements, pris ...
... entre les deux lèvres humides comme sur un rail électrisant.
Soudain, je sentis la main d’Astrée attraper ma verge. Je relevai mon bassin pour lui faciliter la tâche jusqu’à ce qu’elle positionne mon gland à l’entrée de sa vulve. Alors, forçant ses lèvres pour imprimer dans sa bouche le goût de sa propre cyprine, je m’enfonçai en elle d’un seul coup sans pouvoir réprimer un grognement nasal. Commença alors une furieuse lutte au corps-à-corps entre mon désir par deux fois avivé et la nécessité de lui faire payer, par un ultime orgasme, son égoïsme. Je m’accrochais à ses épaules pour enfoncer mon chibre au plus profond de ses entrailles par des coups de boutoir répétés, je pénétrais sa bouche du plus loin que je pouvais avec ma langue imbibée encore du goût de son propre sexe, je faisais claquer mon bassin contre le sien, écrasant ses délicieuses fesses contre la pierre froide. Nos corps nus coulissaient l’un contre l’autre, baignés de sueur, maculés de poussière, comme ceux de deux animaux en rut.
Hors de tout contrôle, je lâchai soudain ses épaules pour me redresser de toute la hauteur de mes bras et faire jouer à plein régime les muscles de mon bassin dans une accélération qui lui arracha un gémissement. Ses yeux ouverts, presque exorbités exigeaient que je la fasse jouir une troisième fois ; ses ongles griffaient mon dos et agrippaient mes fesses pour accélérer encore les va-et-vient ; ses cuisses relevées enserraient mes hanches, verrouillées au-dessus de mes fesses ...