La gosse d'Irish qui ne manquait pas d'Éire
Datte: 03/12/2018,
Catégories:
h,
fh,
grp,
vacances,
hotel,
pastiche,
Auteur: Athanagor, Source: Revebebe
... je m’en fiche. Elle me fait triquer, c’est physique. Tout son corps me file une gaule goscinnyenne.
La façon qu’elle a de me regarder sans détourner les yeux. Son sourire certain de produire son petit effet. Ses mains de midinette. Ses mèches de feu sur sa peau laiteuse. Ses gros seins prétentieux. Ses chevilles de biche. Ses mollets, ses cuisses, son cul… Tout.
Je veux la bécoter dans le cou et me gaver de son odeur. La mordre pour la faire couiner. La dessaper en sauvage. Balader mes doigts sur sa peau, partout. Dans chacun des plis de son corps. Et puis je veux la faire muter, elle aussi, en bête obsédée par le sexe. Que mes caresses l’ouvrent au plaisir et à la jouissance. Qu’elle rougisse, qu’elle rugisse. Qu’elle bande, gonfle, fonde et mouille. Qu’elle se torde sous ma langue, qu’elle se perde et soit possédée par sa propre chair à vif. Je serais le djinn et l’exorciste : celui qui la lèche de ses flammes et qui l’apaise en la berçant.
Le claquement de la porte d’entrée met un frein à mes délires et aux mouvements de poignet sous mon duvet. Un groupe rentre à l’auberge. Est-ce le sien ? Je tends l’oreille.
Je reconnais sa voix. Son rire. Elle est de retour entre les murs.
xXx
Voilà dix minutes que je guette, du fond de mon pieu, le brouhaha du rez-de-chaussée. J’essaye d’identifier les sons qui trahissent la présence de ma rouquine.
Je ne peux pas continuer comme ça, je pars demain. Il faut que je me bouge maintenant si je veux garder d’elle un ...
... autre souvenir que l’allure de ses sandales ! Lentement, je me lève et sors dans le couloir. Ils doivent être quatre ou cinq dans le salon à tailler le bout de gras. En haut des escaliers, j’hésite encore, et puis je descends les marches.
Lorsque j’entre dans le salon en calbar et torse-poil, je ne passe pas inaperçu. Ça se fout de ma gueule ; ça me traite de « French lover », et du moins sympathique « fuckin’ Raghead ». Les deux filles présentes me sifflent. Léonard est là, qui me trucide du regard. Qu’il aille se faire foutre. Je traverse la pièce jusqu’à la cuisine. Je prends un verre près de l’évier et me sers en eau. Voilà pour l’alibi.
Lorsque je me retourne, j’aperçois la petite rousse à travers l’étroite vitre de la porte. Je ne vois qu’elle, et elle est seule à me voir. C’est l’occase rêvée de lui rendre la pareille et de lui montrer que je peux être chaud et incandescent, moi aussi. Je me lance, sans réfléchir. Yallah !
On verra bien si elle déteste les ridicules.
xXx
Le derche contre l’évier, je fixe la miss droit dans les mirettes. Elle me jette un rapide coup de cil ; mais visiblement, je l’intéresse moins que cet après-midi. Ça commence bien. Peu importe, je ne me démonte pas. Après tout, je n’ai pas grand-chose à perdre. Il faut simplement que j’attire son attention sur moi. Alors je pousse mes longs bras au-dessus de ma tête et je tente de faire saillir quelques pauvres muscles sous ma peau tannée. Autrement dit, je fais mon cake.
Le pire, c’est ...