1. Les meilleures choses ont une fin


    Datte: 11/02/2018, Catégories: fh, ff, Humour fantastiqu, Auteur: Jeff169, Source: Revebebe

    ... près, nos deux peignoirs tombent en même temps d’un mouvement d’épaules. Alors on s’agenouille puis s’allongeant sur le dos, doucement, elle m’entraîne en elle, sans que l’on dise un mot.
    
    — Houille !
    — Aille !
    
    Pourtant on y va doucement.
    
    — Il te reste des préservatifs ? je demande.
    — Non, mais on est sains et ça va être mes règles.
    — La boîte de vingt, tu l’as descendue ?
    — Ben oui, pourquoi ?
    
    Puis, je bouge à peine :
    
    — Aille !
    — Houille !
    — Tu sais comment les porcs-épics font l’amour ? je demande.
    — Very carrefully, elle répond, connaissant la chute.
    
    D’ailleurs, après ces trois jours, on n’a pas envie de s’agiter, de remuer, ni même de jouir. Non, on est tellement fatigués que ce n’est pas impérieux. Seulement, ces corps, on avait trop envie de les garder un peu, alors autant les emboîter tout de suite ! Après quelque temps ça va mieux, c’est maintenant doux, reposant, j’ai enfin trouvé mon havre.
    
    — Je veux pas te laisser partir, il faut que tu restes près de moi, je m’entends dire alors, ne comprenant pas ce qui arrive.
    — Moi non plus, je ne veux pas que tu t’éloignes, répond-elle.
    
    On se regarde tous les ...
    ... deux comme terrassés d’une surprise inouïe, ce n’est pas cela qui était prévu !
    
    Au labo, nous ne nous sommes pas fait la cour, trop contents de préserver cette fragile amitié qui peut naître entre un homme et une femme. Nos jolis minois respectifs nous permettaient des plaisirs renouvelés, alors, pas de besoin à combler entre nous. Maintenant, c’est différent, avant même que nous puissions nous demander si nous avions un sentiment amoureux, nos corps ne peuvent plus se passer l’un de l’autre.
    
    La douce étreinte continue, allongés sur les peignoirs. D’une façon que j’ai rarement pratiquée, nos infimes mouvements ne sont pas destinés à provoquer la jouissance, non, c’est différent, c’est une pulsation, comme un battement de cœur, une vie propre, nous ondulons à peine d’avant en arrière comme si c’était la seule façon d’être.
    
    — Et le prix Nobel alors ? elle demande en riant.
    — On en reparle plus tard avec le Professeur Frankeinstein, je réponds.
    — Il aime pas que tu l’appelles comme ça !
    — On garde quel appartement ? je demande, ce qui est plus fonctionnel qu’une demande en mariage.
    — Le mien ?
    — Non le mien !
    — Bon, d’accord.
    
    Fin 
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