1. Les meilleures choses ont une fin


    Datte: 11/02/2018, Catégories: fh, ff, Humour fantastiqu, Auteur: Jeff169, Source: Revebebe

    ... sensation de téton léger !
    
    Je m’enveloppe en regardant Tiphaine qui s’approche de ses affaires d’un pas animal puis, reprenant possession de tout mon sang, je bande. Encore ! faut te faire soigner mon pauvre, je me sermonne moi-même. Le gland turgescent me fait super mal. Je me souviens de n’avoir eu qu’une fois cette sensation. C’étais en abusant vraiment de mon corps, en baisant toute la nuit. Dans une forme qui ne m’est pas coutumière, et que je classerais dans le type peine-à-jouir, obtenu par juste un peu trop d’alcool.
    
    Je me remémore tout cela en deux secondes, sentant les pulsations de mon cœur au bout du gland qui me lance façon pinçon. Je sors :
    
    — Dis donc, t’as pas du t’ennuyer j’ai l’impression ?
    — On était d’accord : pas obligé de raconter, elle répond laconiquement.
    
    Je m’inquiète un peu en me demandant si, outre la petite cousine, elle s’est tapé des « filles troublantes », comme elle m’avait confessé une fois ses appétits, ou si elle s’est enfilé des mecs, bref si elle a été se promener dans le quatrième arrondissement. En tout cas, j’ai pas mal au cul, c’est déjà ça ! Je me mets alors subitement à me demander si une fille, dans le cas de Tiphaine, empruntant mon corps, aurait l’envie d’enfiler des mecs. Il est bien temps que je songe à ça, quel naïf je fais quand même !
    
    Je tourne mon regard vers elle et je comprends bien qu’elle aussi reprend possession de son corps, elle goûte les sensations, écoute les signaux.
    
    — Ben toi aussi dis-donc, tu ...
    ... t’es pas ennuyé, et poursuis : j’ai pas mal au derrière, c’est déjà ça !
    — Ah ! marrant, je pensais pareil à l’instant !
    
    Elle se met à farfouiller doucement sous son peignoir puis d’un air accusateur lance :
    
    — Dis-donc, y a aussi Carrefour, y a pas que Mammouth pour faire ses courses !
    
    J’ose rien répondre, n’étant pas bien au fait qu’une femme puisse sentir combien elle s’est fait… ennoblir les jours précédents, à part que depuis hier, je dois reconnaître que je préférais être debout qu’assise.
    
    Ce que je sais, c’est que ces évocations me font marrer, bander de plus en plus fort, et je sens combien mon gland est irrité, fatigué d’avoir tant limé ces derniers jours. C’est un peu comme« me fais pas rire, j’ai une côte cassée ! », mais là c’est :« Cachez vos appâts madame, j’ai la turgescence en rubéfaction… »
    
    Puis sans prévenir, je sens comme une perte inouïe la fin de cette expérience. Le peignoir de bain sur le dos, je n’ai pas envie de me rhabiller. Je l’observe, et constate qu’elle me regarde, probablement dans les mêmes dispositions, me dis-je alors. Je n’ai pas envie que ce corps s’en aille, se rhabille, s’éloigne, me quitte.
    
    Ça me manque, de caresser mes gros seins, de sentir entre les jambes mon petit bouton, ce bâton de dynamite, de me sentir dégouliner, d’offrir cette humidité accompagnant l’amour. De ne plus pouvoir endosser ce corps à jamais, voilà qui me paraît être une sorte de perte définitive.
    
    On s’avance alors l’un vers l’autre, puis, tous ...
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