1. Le repaire secret


    Datte: 21/11/2018, Catégories: nonéro, policier, revebebe, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode 1 : Je fus réveillé un matin par l’inspecteur Forman de la PAV, la Police des Activités Virtuelles. Il venait m’accuser de contact avec les terroristes sexuels du groupuscule Revebebe. Il me proposa de me blanchir en échange d’une infiltration de leur réseau. Je demandai un délai pour réfléchir, et mis à profit ces quelques heures pour prendre la fuite. Je décidai de tenter de contacter de mon côté Revebebe pour me placer sous leur protection. J’entrai par hasard en relation avec une dénommée Tilya qui m’apprit que j’étais surveillé, et qui se proposa de me guider dans ma quête. Mais un flic de la PAV nous retrouva bien vite et abattit Tilya tandis que je m’enfuyais. Ses dernières paroles furent à mon attention : « Courez et trouvez Fritz au Metropolis. »
    
    Résumé de l’épisode 2 : Réfléchissant à ces paroles, qui semblaient évoquer Fritz Lang, le réalisateur du film Metropolis, j’errai au hasard des rues. Je cherchai des informations sur un endroit appelé Metropolis, mais je ne trouvai rien, si ce n’est que la PAV avait le même objectif que moi. Je trouvai refuge chez Jared, un jeune prostitué qui m’offrait ses services. Et je découvris que le hall de son immeuble était gardé par une femme-robot ; cela me ramenait encore au film Metropolis. Jared m’hébergea quelque temps, mais un communiqué de la PAV tomba sur son ordinateur central, dévoilant mon visage. Il prévint la police et essaya de me retenir, mais je parvins à l’assommer et à prendre la fuite, ...
    ... non sans avoir découvert le nom de la société qui commercialisait ces femmes-robots : la compagnie Mabuse. Encore un nom qui me ramenait à Fritz Lang…
    
    Résumé de l’épisode 3 : Je finis par trouver les locaux de la Société Mabuse. Le hall d’entrée en est gardé par une autre femme-robot, semblable à celle de l’immeuble de Jared. Avec l’aide inespérée d’un des employés, je parviens à entrer, juste avant que la PAV ne retrouve ma trace ; je découvris enfin l’endroit appelé « Metropolis ». C’était en fait une sorte de musée du film. J’y cherchai dès lors une représentation de Fritz Lang, au pied de laquelle je trouvai finalement une sorte de passage secret. Je m’y engouffrai juste avant que l’inspecteur Forman ne me remarque.
    
    Je descendais à tâtons dans l’obscurité la plus complète. Je respirais fort et tremblais de chaque membre. Je ne savais même pas où j’allais. Mais c’était ma seule chance d’espérer échapper à la PAV et à l’inspecteur Forman. Et encore. Il ne s’en faudrait sûrement pas de bien longtemps qu’il ne découvre le passage par lequel je m’étais enfui.
    
    J’étais attentif à chaque bruit autour de moi. Mais seuls ma respiration et mes mouvements troublaient le silence. Je finis par mettre le pied sur une surface solide, qui semblait s’étendre au bas de l’échelle. Je tendis les mains d’un côté, puis d’un autre. Je devinai une sorte de couloir, que j’empruntai, toujours tâtonnant des mains et des pieds, ne voulant pas risquer de tomber dans un nouveau trou.
    
    Un coup ...
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