La vengeance d'une femme trompée - Histoires de Sexe

La vengeance d'une femme trompée

... aller plus loin. Ma main droite se mit à caresser la peau nue et chaude de son dos, d’un geste lent et en effleurant à peine. Ma main gauche, elle, qui jusqu’alors était sagement restée sur sa taille, glissa plus bas jusqu’à atteindre sa fesse. Allait-elle trouver mon geste déplacé ? Il sembla que non. Elle continua à se frotter à moi, toujours suspendue à mon cou. Alors ma main caressa sa fesse de manière plus appuyée, la massa, la malaxa sans retenue. Sa robe était si légère que je pouvais suivre de mes doigts le fin liseré de son string. Mon excitation était à son comble quand la chanson se termina pour laisser place à un rythme trop rapide pour être dansée en slow. Elle se sépara alors de moi et retourna s’asseoir sur le canapé aux côtés de Fabrice qui semblait sommeiller.

— Je crois que mon mari à un peu trop bu, dit-elle en le secouant par l’épaule.
— Humm, grommela-t-il. Qu’est-ce qu’il se passe ?
— Eh bien, réveille-toi !
— J’suis pas dans mon assiette, balbutia Fabrice. J’sais pas ce qui m’arrive…

Et il sembla se rendormir, nous laissant seuls, Karine et moi.

— J’ai adoré ce slow, lui dis-je. J’espère qu’on va remettre ça !
— Ça, je ne sais pas… Vous vous êtes si mal tenu…
— Ça n’avait pourtant pas l’air de vous déranger. Vous ne vous êtes pas beaucoup défendue.
— Que peut faire une faible femme face à un homme de votre carrure ?
— Qu’allez-vous me faire croire ?… Que vous êtes la petite fille innocente aux mains du vieux pervers ?
— Exactement ...

... !
— Tout d’abord, sachez que la perversion est à l’opposé de ma personnalité. J’aime trop les femmes et je les respecte trop pour me comporter en pervers vis-à-vis d’elles. Ensuite, ce que je lis dans vos yeux ne ressemble en rien à l’innocence !…
— Et que lisez-vous dans mes yeux, MONSIEUR le psychologue ?
— Je sais que, malgré mes quarante-deux ans, je suis plutôt bien conservé… tout au moins si j’en juge par le regard des femmes. Je pense donc que vous manifestez envers ma personne, au minimum une certaine curiosité, plus probablement un grand intérêt qui vous pousse à tout faire pour que je tombe dans vos filets de séductrice.
— N’importe quoi ! s’écria-t-elle. Pour qui vous prenez-vous, prétentieux ?… Avec votre psychologie à deux balles, vous prenez vos désirs pour des réalités, mon cher Olivier.

Notre joute verbale faisait partie de notre jeu de séduction. Elle se plaisait à feindre l’indifférence alors que son comportement, depuis le repas, ne laissait aucun doute sur ses intentions. J’ignorais en revanche jusqu’où elle était prête à pousser son petit jeu. Était-elle une simple allumeuse ou au contraire une femme bien déterminée à offrir son corps ? Je n’avais désormais plus aucun scrupule et mon plan était arrêté : pousser la fille jusque dans ses derniers retranchements, jusqu’à ce qu’elle tombe comme un fruit mûr ; un fruit que je m’imaginais déjà déguster avec gourmandise.

De son côté, Fabrice nous avait abandonnés et ronflait comme un sonneur me laissant ...