La vengeance d'une femme trompée - Histoires de Sexe

La vengeance d'une femme trompée

... effet prolonger ce plaisir, répliquai-je tout en maintenant ma prisonnière.

Après un moment, elle me demanda :

— Vous permettez que j’aille chercher le dessert ?
— Mais bien sûr, dis-je en desserrant discrètement mon étreinte.

Lors du dessert, je me montrai encore un peu plus entreprenant. Me déchaussant (j’avais eu la bonne idée de mettre des mocassins, faciles à enlever), je glissai mon pied entre les jambes de Karine. Loin de s’opposer à mon intrusion, elle les écarta légèrement afin de me faciliter le passage. Mon pied remonta alors jusque sous sa robe et s’immisça entre ses cuisses. Elle accueillit généreusement l’intrus et resserra même les cuisses pour mieux le retenir.

— Excellente cette crème glacée. Vous avez décidément mille talents, dis-je tout en remuant mon orteil dans son écrin chaud.

La malicieuse jouait à merveille la comédie, dissimulant adroitement l’émoi que devait provoquer chez elle l’intrusion de mon pied sous sa robe. Fabrice, quant à lui, semblait trop éméché pour se rendre compte de quoi que ce soit. Il est vrai qu’il avait abusé de son excellent vin, vidant deux verres quand je n’en buvais qu’un et m’encourageant à le suivre :

— Allez, encore un verre, mon copain !

Mais je souhaitais rester sobre et ne bus que modérément.

Le repas terminé, nous nous installâmes à nouveau dans le canapé et Fabrice nous proposa des cafés. Quand, d’un pas mal assuré, il se fut éclipsé dans la cuisine afin de les préparer, j’entrepris Karine ...

... :

— Quelque chose me dit que vous avez un tempérament de feu, jolie Karine !
— Je vous ai choqué ?
— Disons que vous m’avez pour le moins étonné. Je me demande ce que vous attendez de moi.
— Mais rien. Que croyez-vous ? J’ai juste envie de m’amuser un peu. C’est tout.
— Vous êtes quand même une drôle de fille… et je me demande jusqu’où vous êtes prête à aller…

Mon regard se portant à nouveau sur ses jambes, qu’elles tenaient croisées, je surenchéris :

— Et si je vous demandais de… de relever votre robe ?… Je veux dire de m’en montrer un peu plus.

Alors, sans hésitation aucune, elle prit le bas de sa robe à deux mains et la remonta d’une vingtaine de centimètres, découvrant presque totalement ses cuisses.

— Votre beauté me subjugue et en même temps votre audace ne cesse de me surprendre. Vous devriez être plus prudente avec un homme en mal de femmes.
— Je suis certaine que vous êtes un homme du monde et que vous saurez vous tenir, Olivier.
— L’homme le mieux élevé peut très bien perdre son calme devant une aussi jolie séductrice que vous.

Mais Fabrice, revenant avec les cafés, interrompit notre conversation.

— Et trois cafés, trois !
— Merci, mon chéri, dit-elle. Et si tu nous mettais un peu de musique.
— Pas de problème. Quelle sorte de musique ?
— De la musique douce. Une musique d’ambiance.
— OK, j’ai ce qu’il te faut.

Fabrice se dirigea vers son système audio, glissa son iPhone dans son lecteur-ampli et pianota jusqu’à trouver ce qu’il ...